L’ancien entraîneur du Stade Rennais, fraîchement nommé à la tête du Standard de Liège, se confie sur ses ambitions à la tête du club belge.

Philippe Montanier continue de sillonner l’Europe. Après l’Espagne, la France et l’Angleterre, l’ancien coach du Stade Rennais a choisi… le Standard de Liège : personne ne l’attendait en Belgique, mais c’est dans la Cité Ardente que l’entraîneur français veut rebondir, séduit par l’histoire du club Rouche et son académie.
Tu vas voir, ici c’est Marseille ! La phrase est d’Eric Gerets, ex-entraîneur belge de l’OM, à l’adresse de Montanier (55 ans) quand les deux hommes se sont parlé la semaine dernière. Montanier voulait rencontrer Gerets, l’âme du Standard, avec Michel Preud’homme à qui le Français succède comme coach. Montanier, une pointure pour citer la presse belge rappelant que le Nordiste a fait grimper son club de cœur (l’US Boulogne) de D4 en Ligue 1 en cinq saisons avant d’être élu meilleur entraîneur d’Espagne en 2013, emmenant la Real Sociedad à la 4e place de la Liga. Et voilà Montanier en Belgique (après aussi des épisodes en France, à Rennes et Lens, ou en Angleterre, à Nottingham).
"On s’est trouvés"
Le Standard était à la recherche d’un entraîneur, et moi j’aime les clubs historiques. Le Standard est très connu en France. Ceux qui connaissent l’histoire du foot européen savent ce que signifie ce club (finaliste de la C3 face à Barcelone en 1982). On s’est trouvés, déclare-t-il.Les dirigeants cherchaient un entraîneur francophone, avec de l’expérience, sachant gérer l’immense ferveur des supporteurs. Il fallait quelqu’un qui y soit préparé. Et puis aussi, c’est un club qui possède une formidable académie. Et dans les clubs où je suis passé auparavant, je me suis souvent appuyé sur beaucoup de jeunes issus de ces clubs. Nous avions cet ADN commun.
Montanier aime la mentalité belge. Sa fille vit au plat pays depuis neuf ans. Mais il sait aussi que son club n’est pas au mieux financièrement. C’est toujours le souhait d’un entraîneur de conserver ses meilleurs joueurs. Mais on connaît le foot moderne. Il faut donner l’envie aux jeunes joueurs de résister à la tentation de rejoindre des clubs plus huppés où ils pourront multiplier leur salaire par trois, par cinq. J’en ai connu par dix ! Garder un joueur contre sa volonté ce n’est jamais simple, insiste-t-il.
Et de poursuivre : "Aujourd’hui, j’ai la conviction que tout le monde semble fier de porter le blason du Standard mais on sait que cela va peut-être évoluer et il faut, en tant qu’entraîneur, savoir s’adapter au foot moderne et aux transferts et à tous ceux qui cherchent parfois à partir à tout prix. Limogé du RC Lens au printemps dernier, Montanier sait qu’il se trouve face à une montagne. Le Standard accuse du retard sur ses principaux concurrents, surtout Bruges, champion en titre. Et les Rouches n’ont plus été titrés depuis 2009.
"Le Standard a le potentiel pour retrouver son lustre d’antan"
Le Standard peut résorber son retard sur Bruges. On ne se fixe pas de limites. Même si on sait que pour l’instant il y a un gros décalage entre Bruges et ses poursuivants. Ce qui est sûr, c’est qu’à moyen terme (peut-être pas à court terme), le Standard a le potentiel pour retrouver son lustre d’antan et gagner un titre. A court terme, ce sera peut-être difficile car l’écart avec Bruges est conséquent. À Liège, Montanier aura une mission : faire éclore les jeunes d’une école qui a produit des talents comme Witsel, Batshuayi, Defour ou Fellaini, membres de Diables Rouges qui dominent le classement Fifa depuis trois ans.
C’est un peu tôt (pour juger de la qualité des jeunes) car on est dans une période de préparation très particulière : on doit maintenir une certaine distance, on ne peut pas faire de jeu, pas d’oppositions, lance-t-il.Cela limite le jugement mais on voit que certains jeunes joueurs ont de grosses qualités. Mais le potentiel et les qualités, ce n’est pas toujours suffisant. Il faut être apte au travail, être à l’écoute. Je vais le découvrir dans les prochaines semaines. Le Standard a engagé un grand formateur, a dit un dirigeant du club à l’AFP. Tout Liège l’espère.

Invité dans « Team Duga » sur RMC, le directeur sportif du Stade Rennais Florian Maurice a reconnu que le jeune défenseur de l’AS Monaco Benoît Badiashile, 19 ans, faisait partie d’une liste de défenseurs que le club breton a identifiés.
Ce n’est un secret pour personne : le Stade Rennais est à la recherche d’un défenseur central cet été. Le premier nom à avoir filtré est celui de Mohammed Salisu, jeune Ghanéen qui évolue au Real Valladolid. Toutefois, la piste a été refroidie ces derniers jours : le défenseur de 21 ans préférerait la Premier League.
Un autre profil a été évoqué par Florian Maurice, le directeur sportif des Rouge et Noir, ce mardi. Invité dans l’émission "Team Duga", diffusée sur RMC, l’ancien Lyonnais a été interrogé sur Benoît Badiashile, un autre jeune défenseur (19 ans), qui évolue à l’AS Monaco. C’est un joueur qui fait partie d’une liste de défenseurs qu’on a identifiés », a confirmé Maurice.
Après, en termes de moyens, c’est aussi un jeune joueur, reprend-il. On souhaite évoquer tous ces dossiers tranquillement, pas à pas. On n’a pas envie de jeter tous les œufs dans le même panier, mais plutôt d’avoir plusieurs pistes sur ce type de poste. Et faire la meilleure acquisition possible tant sur le plan de l’investissement, que sur le plan sportif. "Benoît Badiashile est lié avec le club de la Principauté jusqu’en 2024."
Odorico
Le président du club, Nicolas Holveck, avait entretenu le mystère sur le plateau de l’émission Pleine Lucarne. Un des maillots du Stade Rennais pour la saison 2020-2021, qui sera officiellement dévoilé le 16 juillet, fera référence au mosaïste rennais de renom Isidore Odorico.
Quelle est l’identité de cette personne à qui l’un des maillots du Stade Rennais pour la saison 2020-2021 rendra hommage ? Le président du club, Nicolas Holveck, avait entretenu le mystère sur le plateau de Pleine Lucarne, mardi 1er juillet. La tenue « fera référence à une personnalité qui a marqué l’histoire de Rennes et du Stade Rennais », s’était-il contenté de dire. Fin du suspense, ce jeudi 2 juillet.
Il s’agira d’Odorico. Père… ou fils. La famille d’artisans mosaïstes italiens, au style inimitable, a réalisé, entre le XIXe et XXe siècle, des centaines de fresques, disséminées dans la ville. Faisant de Rennes, la « capitale de la mosaïque du grand Ouest », au début du XXe siècle. Rien que ça.
Pour l’anecdote, Odorico fils était passionné de football. Il a même évolué dans l’équipe des Rouge et Noir, entre 1912 et 1914, puis entre 1918 et 1925, avant de devenir président du club en 1931. La structure scolaire qui soutient le centre de formation du Stade rennais FC porte aujourd’hui son nom : l’école technique privée Odorico, contiguë au Roazhon Park.
La vraie tenue sera, elle, dévoilée jeudi 16 juillet, jour du match amical contre Châteauroux, à la Piverdière. S’agissant des deux autres maillots, il faudra être « un petit peu patient ».
Selon nos informations, des équipes de Puma sont déjà venues tourner à Rennes des images de mosaïques d’Odorico pour les besoins de leur clip promotionnel.

Alors qu'il arrivait en fin de contrat à la tête des féminines du PSG, Olivier Echouafni (47 ans) va entamer une troisième saison à la tête des féminines du PSG. Le technicien et son staff ont prolongé d'une saison avec le club de la capitale. L'ancien Rennais et ancien sélectionneur des Bleuesest arrivé à Paris en 2018.

Invité de l’émission Pleine Lucarne ce mercredi 1er juillet, Nicolas Holveck n’a esquivé aucune question. Le président du Stade Rennais chiffre les pertes financières, liées au Covid-19, à 20 millions d’euros. S’il dit se préparer à en subir de nouvelles la saison prochaine, il ne cache pas que les signes sont plus positifs qu’ils n’étaient imaginés. Avec des partenaires au rendez-vous, déjà plus de 5 000 abonnés et un fonctionnement interne qui lui correspond.
Nicolas Holveck n’a esquivé aucune question. Sa fonction présidentielle, la nouvelle organisation aux commandes, le Roazhon Park, la réalité du marché des transferts, qui sera fermé en France du 10 juillet au 10 août, la stratégie du recrutement… Sur le plateau de Pleine Lucarne, l’émission réalisée en partenariat avec Ouest-France et TV Rennes, le président du Stade Rennais a joué franc jeu, laissant par ailleurs entendre que la crise du Covid-19 a généré des pertes de chiffre d’affaires estimées à 20 millions d’euros et qu’il se prépare à en subir de nouvelles la saison prochaine. L’ancien directeur général adjoint de l’AS Monaco se dit toutefois confiant et optimiste quant à la dynamique du club, structuré, ambitieux et attractif.

Le maillot domicile du Stade Rennais pour la saison 2020-2021 sera dévoilé le jeudi 16 juillet prochain, date à laquelle les Rouge et Noir accueillent Châteauroux en match amical. Sur le plateau de Pleine Lucarne, le président Nicolas Holveck s’est fendu d’un indice autour de sa conception. « Il fera référence à une personne qui a marqué l’histoire de Rennes et du Stade Rennais », a-t-il dévoilé.
Il est chaque année attendu par les supporters du Stade Rennais. Souvent présenté lors de la dernière journée de championnat au Roazhon Park. Contexte oblige, avec une fin de saison brutale après une dernière victoire sous forme de démonstration face à Montpellier (5-0) le 8 mars dernier, le nouveau maillot (2020-2021) ne sera présenté que le jeudi 16 juillet prochain, date à laquelle les Rouge et Noir accueillent Châteauroux à la Piverdière à l’occasion d’un match amical.
Sur le plateau de l’émission Pleine Lucarne, dont il était l’invité ce mercredi, le président Nicolas Holveck s’est fendu d’un indice quant à la tenue domicile. « Il fera référence à une personne qui a marqué l’histoire de Rennes et du Stade Rennais », a-t-il laissé entendre. Une révélation qui entretient le mystère et qui alimente la curiosité des supporters. Quant au troisième maillot et celui extérieur ? « La suite plus tard… Il faut être un petit peu patient », a conclu Nicolas Holveck.

Le président du Stade Rennais Nicolas Holveck a confirmé, ce mercredi 1er juillet 2020, que le club gardera son centre d’entraînement à la Piverdière et le réaménagera complètement, théoriquement fin 2021.
Invité de l’émission Pleine Lucarne, réalisée en partenariat entre Ouest-France et TV Rennes, le nouveau président du Stade Rennais Nicolas Holveck (49 ans) a évoqué, ce mercredi 1er juillet 2020, le centre d’entraînement et livré une information conséquente : Le projet Piverdière 2 a été relancé, on va bientôt lancer le concours d’architectes. Le projet est complètement sur les rails, avec des objectifs assez importants puisqu’on va regrouper tous les sites. Le centre de formation sera la priorité et va venir à la Piverdière. On veut conserver surtout l’esprit du site, avec beaucoup d’espaces verts.
Un projet à destination des Rennais
Alors que certains sont inquiets d’une bétonnisation du site – une pétition a même été lancée – Nicolas Holveck s’est voulu rassurant : « Ce n’est pas du tout l’objet. Vous pouvez faire confiance à l’actionnaire pour avoir un projet qui se fond complètement dans l’environnement, un projet qui soit à destination aussi des Rennais, qui deviennent peut-être un lieu où les Rennais pourraient venir le week-end pour faire un peu d’activité physique. Ce sera un lieu qui sera fermé, bien sûr, sur sa partie centrale, mais ouvert en périphérie. Les gens auront l’impression de rentrer un peu dans le saint du Stade Rennais.
"Plus question de quitter la métropole, comme cela avait été envisagé un temps par Olivier Létang, à l’origine d’une vive polémique ? Non, le projet est à la Piverdière. L’objectif serait de commencer les travaux en fin d’année prochaine sur deux ans à deux ans et demi de travaux.La partie actuelle des bureaux serait détruite et reconstruite pour avoir l’hébergement, la restauration et l’école. Les bureaux seraient hébergés dans un nouveau bâtiment. On passerait de 12 hectares à 20 hectares, soit 8 de plus. Avec des terrains en plus. C’est un site fantastique, exceptionnel. Et l’on conservera le chemin qui traverse la Piverdière de part et d’autre, les gens auront vraiment l’impression d’être dans le centre de performance du Stade Rennais. » Et le boss des Rouge et Noir d’ajouter : « J’ai eu la chance de faire une visioconférence avec Nathalie Appéré pendant le confinement et on doit se voir la semaine prochaine, normalement."

Invité de l'émission "Pleine Lucarne" sur TV Rennes, le président du Stade Rennais Nicolas Holveck a affirmé que la création d'une équipe féminine était un objectif pour le club breton.
Le Stade Rennais va désormais avoir sa section féminine ! "Je peux vous dire que, dans le projet de la Piverdière (le centre d'entraînement du Stade Rennais, ndlr), la place est réservée pour le football féminin" a déclaré le président du Stade Rennais dans l'émission "Pleine lucarne" sur TV Rennes. "C'est un sujet de réflexion important au club en ce moment. On va sûrement commencer par l'école de foot parce que c'est la base de la pyramide. On réfléchit justement à créer une école de foot féminin et nos missions, à terme, c'est d'avoir une équipe féminine, et vite. Je ne sais pas si on ira vers la première division. En tout cas, on va créer ce département féminin et on va le développer."
Le délai encore un peu flou
Interrogé sur le délai "de 4/5 ans", pour la mise en place d'une telle équipe féminine, M. Holveck a répondu qu'à la Piverdière "il faudra bien qu'on occupe l'emplacement qui est réservé pour l'équipe féminine. Donc, je pense que peut-être, même à plus court terme, on aura créé la section. Ce sont des choses qui se construisent dans le temps et qui ne sont pas si simples que ça à établir", a-t-il complété, en référence au fait que le club ne dispose pas encore d'une telle équipe.
Interrogé sur le fait qu'une équipe féminine puisse devenir obligatoire pour les clubs professionnels, M. Holveck a répondu : "C'était une question il y a quatre ou cinq ans, mais vous ne pouvez pas imposer à un club d'avoir une section féminine. Je pense même que ce serait mal venu d'imposer une section féminine. Ça doit être une volonté, ça doit être un souhait des clubs. Mais aujourd'hui je crois que, pour tout le développement des clubs professionnels, le football féminin est vraiment un élément important. Il y a une dimension sociale très forte. Et pourquoi les petites filles ne viendraient pas jouer au foot au Stade Rennais, avec demain une équipe élite au sein du club ? C'est l'avenir", a-t-il affirmé.
Le Stade Rennais a offert un premier contrat professionnel à son jeune milieu de terrain Lesley Ugochukwu.

Formé au SRFC, le footballeur de seulement 16 ans a paraphé un bail de trois années, soit jusqu'en juin 2023, avec le club breton.
"Cette signature dans mon club formateur représente beaucoup. C'est une fierté pour moi qui suis là depuis la catégorie U9. Je suis vraiment enthousiaste même si cette signature n'est qu'une étape. Désormais, c'est à moi de travailler dur pour pouvoir intégrer le groupe pro. La saison dernière a été particulière pour moi car j'ai connu une blessure qui m'a éloigné assez longtemps des terrains. J'ai su prendre mon mal en patience. À présent, j'ai hâte de retrouver les terrains et de prouver que je mérite ce qu'il m'arrive aujourd'hui."

À compter de la saison 2020-2021, il n'y aura plus de prolongation en cas de match nul en Coupe de France, du 1er tour aux demi-finales incluses.
Le comité exécutif du 22 juin de la FFF a supprimé la prolongation en Coupe de France, à partir de la saison 2020-2021. « Du 1er tour jusqu'aux demi-finales incluses, en cas de résultat nul à l'issue du temps réglementaire, les équipes se départageront directement par l'épreuve des coups de pied au but, dans les conditions fixées par les Lois du Jeu », est-il inscrit au procès-verbal.
C'est la fin d'une ère pour cette compétition, où les rebondissements étaient nombreux durant ces deux périodes de quinze minutes supplémentaires.
(Source : L'équipe)