Face au non-paiement des droits télé par Mediapro, Noël Le Graët ne cache pas une certaine inquiétude. Avec la perspective de voir quelques clubs de Ligue 1 en grande difficulté.
C’est toute l’économie du football français qui, aujourd’hui, est en péril. En refusant de payer sa traite du 5 octobre, soit 172,30 M€, pour la diffusion de 80 % des matchs de Ligue 1 et de Ligue 2, Mediapro a obligé la Ligue de football professionnel à contracter un prêt à court terme de 120 M€, quelques mois après avoir déjà obtenu de l’État un prêt garanti de 224,50 M€.
Placé sous la protection du tribunal de commerce de Nanterre, le groupe sino-espagnol ne paiera pas non plus l’échéance de décembre, d’un montant de 152,50 M€. Le conciliateur a prévu de rendre ses conclusions le 7 décembre. En attendant, la LFP a déjà souscrit une option de 180 M€ supplémentaires auprès de son organisme financeur.
"Je suis inquiet, avoue Noël Le Graët. L’affaire est aujourd’hui bien dirigée par la Ligue mais le dossier est fragile. C’est une mauvaise nouvelle pour tout le football français : professionnel mais aussi amateur puisque 2,5 % du montant global lui sont reversés. Ce n’est pas rien !"
"Certains clubs sont en danger"
À l’origine, Mediapro s’était engagé à verser 814 M€ par saison sur quatre ans. Avec Canal + et Free, cela représentait une manne d’1,153 milliard d’euros. D’aucuns craignent qu’au 1er janvier la situation de plusieurs clubs de Ligue 1 devienne, déjà, intenable. "Certains seront en danger", sait pertinemment le président de la Fédération.
Une situation inextricable alors que nombreux sont les observateurs à penser que Mediapro n’a, en fait, jamais voulu créer une chaîne de télé. Sa première ambition était de revendre les droits de la L1 et de la L2. Et ainsi d’en tirer bénéfices. "Cet appel d’offres avait été considéré comme légal par les avocats parisiens qui s’occupent habituellement de ce genre d’affaires, tempère malgré tout Noël Le Graët. Peut-être que l’erreur, c’est de ne pas avoir demandé une garantie bancaire. Mais, à l’époque, cela ne se faisait pas".
D’une nature optimiste, le Guingampais veut croire que le football français s’en relèvera. "Il y aura des difficultés mais, en général, le foot s’en sort toujours". Depuis quelques jours, les discussions se sont ainsi accélérées entre la LFP et le diffuseur historique, Canal +. Afin de sauver ce qui peut l’être.
Battus par Chelsea dans les dernières minutes, les Rennais ont dit adieu aux huitièmes de finale de la Ligue des champions. Malgré le revers, les points positifs l’emportent dans les têtes rennaises.
Dans un stade où seuls les glaçons avaient finalement leur place en tribunes, le Stade Rennais a été éliminé de la Ligue des champions. Le sifflet des rouges-gorges rennais a été logiquement coupé, après quatre journées, un nul et trois revers, deux buts marqués et neuf concédés. Avec un point au compteur, désormais - et c’était l’ambition annoncée -, les coéquipiers de Damien Da Silva joueront leur va-tout lors d’une finale en Russie. Mercredi prochain, ils iront à Krasnodar pour glaner la troisième place du groupe et un ticket pour un printemps 2021 en Ligue Europa. Une victoire ou un nul (sur un score de 2-2) pourraient faire l’affaire… Mais l’élimination est là tout de même, après une nouvelle défaite au cœur d’une série, désormais étendue à dix rencontres toutes compétitions confondues où se promène un seul succès. Pourtant, dans le contenu, Rennes a montré qu’il valait mieux que ce bilan comptable détestable.
Stephan : "J’ai vu ce que j’aime voir de cette équipe"
À l’aller, à Londres, des circonstances abracadabrantesques avaient tué les Bretons cohérents dans le jeu (0-3). Cette fois, Rennes a payé cash sa jeunesse et ses errements sur deux pertes de balles de Doku (22’) et Grenier (90’). Car, après un premier quart d’heure passé sous l’eau, avec un retard constant et une poursuite du ballon, le groupe de Stephan s’est repris. Oui, Hudson-Odoi marque (0-1, 22’), oui, Mount est mis en échec par Gomis (29’). Mais vraiment Rennes a poussé : Bourigeaud et Léa-Siliki (32’), Da Silva d’une tête puissante (41’), Bourigeaud sur coup-franc (45’), Guirassy en se retournant (73’), puis Nyamsi d’un coup de boule capté par Mendy en deux temps (74’) !
Avant d’obtenir une égalisation légitime par Guirassy sur un corner de Bourigeaud (1-1, 85’). "J’ai vu ce que j’aime voir de cette équipe : avec engagement, ambition, travail dans la largeur, de la présence dans la surface. J’ai le sentiment qu’on les a bougé comme cela n’avait pas été le cas pour eux depuis longtemps… On fait honneur à la Ligue des champions. Sur les matchs, hormis Séville, peu de choses a tourné pour nous Le prochain défi, c’est de renouveler ça tous les trois jours", analyse Julien Stephan.
Nyamsi : "De bons signaux"
"On est forcément déçu du résultat, mais il y a eu du positif, il faut rester là-dessus. Dans la cour des grands, il faut se mettre au niveau. On n’a pas à rougir de notre prestation, tout se joue sur de petits détails. On a eu des bonnes séquences de possession. Après Bordeaux (0-1), il fallait une réaction, on a envoyé de bons signaux", ajoute Gerzino Nyamsi, défenseur, qui, pour son retour, en raison de l’absence d’Aguerd, a montré qu’il était un concurrent pour bousculer la hiérarchie. Avec cette nouvelle soirée sans succès, Rennes cherche désespérément son aurore boréale. Pour enfin sortir de cet automne sans lumière.
"Avant de penser au voyage à Krasnodar, on doit aussi faire tourner le compteur en L1", reconnaît le coach rennais. A la Meinau vendredi (21 h), face à Strasbourg, défait neuf fois en onze journées, ce serait une riche idée.
Ce mardi soir le Stade Rennais s’est incliné lors de la 4e journée de Ligue des champions. Les hommes de Julien Stéphan se sont inclinés sur leur pelouse face à Chelsea (2-1). Cette défaite scelle leur élimination dans la compétition continentale.
Défaite cruelle pour le Stade Rennais. Les hommes de Julien Stéphan ont cédé dans le temps additionnel après un but d’Olivier Giroud (92’) et se sont inclinés (2-1) sur leur pelouse contre Chelsea.
Le Stade Rennais n’aura pourtant pas démérité ce soir face aux Anglais. Mais les hommes de Julien Stéphan, avec ce troisième revers en quatre matches, sont éliminés de la Ligue des champions. Ils devront tenter d’empocher leur ticket pour la Ligue Europa, la semaine prochaine, à Krasnodar.
Giroud crucifie Rennes
Ce mardi soir, Chelsea a rapidement ouvert le score par l’intermédiaire d’Hudson-Odoi. Servi par idéalement par Mason Mount dans la profondeur, l’ailier anglais a ajusté tranquillement Gomis du pied droit (22’). Après cette ouverture du score, les Rennais n’ont pas baissé les bras. Après un bon travail de Doku sur le côté droit, la frappe de Guirassy à la réception du centre est passée largement au-dessus du cadre.
Puis la tête du capitaine Da Silva, tout en puissance, était bien captée par l’ancien rennais Édouard Mendy (42’). Puis la frappe de Guirassy au premier poteau était bien détournée par le portier de Chelsea (74’). L’ancien de la maison a fait des misères à ses ex-coéquipiers.
L’égalisation est finalement intervenue en toute fin de match. Sur corner, Guirassy a placé une tête victorieuse et redonné espoir à ses coéquipiers (85’). Mais Chelsea a repris l’avantage dans le temps additionnel. La joie rennaise n’aura pas duré longtemps. Gomis repousse une première frappe de Werner mais Giroud saute plus haut sur le deuxième ballon et fait trembler les filets.
Globalement, la valorisation marchande des footballeurs est à la baisse en 2020. Conséquence forcée de la crise et ses effets sur les ressources financières des équipes. C’est surtout vrai sur les joueurs les mieux cotés, et les moins accessibles. Dans la masse plus large, un plus grand nombre progresse, sur le terrain d’abord et par ricochet, en valeur estimée sur le marché des transferts. Au Stade Rennais particulièrement, d’après les données de la plateforme spécialisée, Transfermarkt.
Six joueurs du Stade Rennais dans le top 30 de la Ligue 1
Dans sa dernière mise à jour, elle pointe six joueurs du collectif breton, dans le top 30 de ceux pour qui l’estimation augmente le plus, en ce début de saison 2020-21. Et Eduardo Camavinga, deuxième, derrière le défenseur et capitaine du PSG, Marquinhos. La valorisation de Camavinga est à la hausse d’un peu plus de 42%, à 50 millions d’euros désormais. Selon Transfermarkt, il est le troisième footballeur le plus cher dans le monde, dans la tranche des U19, après Ansu Fati (17 ans), au Barça, et Alphonso Davies (19 ans), au Bayern Munich.
Camavinga et Doku pour principaux bénéficiaires
Les recrues de l’été (Doku, Guirassy, Aguerd et Gomis), tirent naturellement profit de leur transfert vers un club en lice en Ligue des champions, pour relever leur cote. Mais c’est surtout Jérémy Doku qui en profite le plus, puisqu’il est estimé aujourd’hui plus de 200% plus cher, qu’au début du confinement, au mois de mars dernier.
Les Rennais qui progressent le plus sur le mercato cette saison
6. Benjamin Bourigeaud = 15 M€ (+3 M€)
5. Nayef Aguerd = 8 M€ (+4 M€)
4. Alfred Gomis = 9 M€ (+6,6 M€)
3. Serhou Guirassy = 15 M€ (+7 M€)
2. Jérémy Doku = 20 M€ (+11 M€)
1. Eduardo Camavinga = 50 M€ (+12,5 M€)
Après la victoire de Chelsea, le gardien des Blues a rendu hommage aux supporters Rennais.
C'était une nouvelle fois le temps des retrouvailles ce soir pour Edouard Mendy. Transféré cet été du Stade Rennais à Chelsea, le gardien a vu les Rouge et Noir tomber dans la poule de sa nouvelle équipe en Ligue des Champions. Déjà performant à l'aller, le portier a ce soir encore livré une belle prestation. Après la rencontre, Mendy a eu un bon mot pour les supporters rennais, qu'il aurait aimé retrouver pour un dernier aurevoir.
En cas de défaillance de Mediapro à payer ses échéances au football français, scénario qui semble un peu plus se vérifier chaque jour, Canal + tiendrait la corde pour racheter les droits du football français.
Le feuilleton Mediapro – Ligue de football professionnel s’enlise. Après l’annonce du non-versement de l’échéance de 172 millions d’euros prévue au 5 octobre (pour un reversement aux clubs pro le 17), les négociations patinent. Mediapro souhaite obtenir une baisse des montants dus cette année. Ce que la Ligue refuse. Le groupe sino-espagnol, qui n’a toujours pas effectué le règlement d’octobre, ne semble pas en mesure de verser, non plus, celui du 5 décembre. Ce qui mettrait les clubs français dans une situation de grand danger.
Selon une information de l’Équipe , Canal + a évoqué une offre potentielle autour de 700 M€ pour l’ensemble des droits de la Ligue 1, incluant des bonus si ses abonnements augmentent. Avec Free, qui paye 50 M€ pour diffuser des extraits en quasi-direct, les droits s’élèveraient ainsi à 750 M€, contre 1,1 milliard avec Mediapro.
Mais le diffuseur historique ne semble pas pressé. Il a déjà fortement investi sur la Ligue des champions, qui reviendra sur ses antennes lors de la saison prochaine. Il n’a pas, non plus, déploré un exode de ses abonnés.
Dans une déclaration à Téléfoot, le coach du Stade Rennais, Julien Stéphan, a indiqué que son attaquant, M’Baye Niang, a toujours un rôle à jouer au sein de la formation bretonne.
"J’ai toujours dit à M’Baye que à 100% de ses qualités et en acceptant toute la concurrence qu’il pouvait y avoir, il aurait un rôle à jouer dans notre effectif et dans notre saison. Il a beaucoup travaillé pour revenir à un niveau de forme cohérent. Il s’entraîne avec le groupe depuis maintenant 15 jours. Il montre beaucoup d’entrain pour travailler au quotidien. Ça va être à lui de jouer maintenant pour aller titiller la concurrence et nous apporter son talent et ses qualités."
Avec un seul point en trois matchs, le Stade Rennais est mal en point en Ligue des champions. Mais à l’heure de retrouver Chelsea ce mardi, les raisons d’être optimiste ne manquent pas.
1 Mathématiquement, rien n’est joué
Un point sur neuf possibles, c’est maigre pour le Stade Rennais qui a enchaîné un nul et deux défaites lors de ses trois premiers matchs de Ligue des champions. Trop peu pour espérer figurer dans les deux premiers à l’issue de la phase de groupes ? Il est encore trop tôt pour le dire.
Mathématiquement, "rien n’est fait, même si Chelsea et Séville ont pris une bonne option (7 points chacun). Il reste trois matchs et toute la phase retour à faire", explique Romain Danzé, ancien joueur emblématique et aujourd’hui responsable des relations publiques du club.
Le match de ce mardi face à Chelsea au Roazhon Park ressemble d’ailleurs, déjà, à une petite finale. En cas de victoire, les Rouge et Noir reviendraient à trois points des Londoniens. Une défaite, conjuguée à une victoire de Séville face à Krasnodar, condamneraient les deux clubs.
2 Une phase retour plus clémente
Dans son histoire récente, Rennes a déjà réalisé des exploits au Roazhon Park face à des grosses cylindrées. Le 8e de finale de Ligue Europa face à Arsenal en 2019 (3-1) en témoigne. Cela tombe bien, la formation de Julien Stephan reçoit les deux cadors du groupe, Chelsea ce mardi à huis clos et Séville le 8 décembre.
"Malheureusement, on n’aura pas notre public, qui est une partie importante de nos résultats à domicile, concède Danzé. Mais quand vous êtes dans votre stade, dans votre vestiaire, sur votre terrain, vous avez plus de repères, de certitudes et de confiance".
3 Chelsea a montré la voie
Dépassée à Séville (défaite 1-0), la formation de Julien Stephan a su élever, nettement, le curseur à Chelsea. Si la défaite est nette (3-0), Rennes a été plombé par les deux penalties concédés par Dalbert et à l’exclusion de ce dernier avant la mi-temps. "Je les ai trouvés très décomplexés, plutôt à l’aise. On a eu la possession une partie du match en étant très agressif au pressing et en récupérant le ballon assez haut".
Tous les ingrédients pour bien figurer en Ligue des champions. Tous, sauf l’efficacité, l’un des points noirs du club breton lors de ses trois premiers matchs.
4 Camavinga et Maouassa sont de retour
Voilà deux (très) bonnes nouvelles. Victime d’une béquille, Eduardo Camavinga a manqué les déplacements à Séville puis Chelsea. Pas convoqué en équipe de France, il en a profité pour se requinquer. "Ça m’a permis de souffler et de revenir en forme", a expliqué le milieu de terrain des Bleus mercredi dernier. De retour vendredi contre Bordeaux, il devrait, par ses percussions et sa justesse technique, faire un bien fou au Stade Rennais.
Quant au latéral gauche Maouassa, blessé depuis fin septembre à la cheville, il a également, comme Mbaye Niang, fait son retour lors des séances collectives. Trop juste pour la réception de Bordeaux, Maouassa a cruellement manqué dans un secteur où Dalbert n’a apporté aucune garantie.
Hormis Rugani, Rennes est d’ailleurs quasiment au complet. "On joue dix matchs en un mois, c’est une cadence infernale, observe Romain Danzé. Il faudra une rotation entre les joueurs et l’entraîneur pourra, avec un effectif presqu’au complet, faire des choix".
5 La Ligue Europa toujours à portée
On l’a dit, si Rennes perd face à Chelsea, la messe sera sans doute dite pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Mais sera toujours en lice pour la qualification en 16e de finale de la Ligue Europa. "Notre finale ne sera pas contre Chelsea", précise d’ailleurs Romain Danzé.
Sous-entendu, si Chelsea et Séville ne jouent pas dans la même cour que les Rennais, Krasnodar est à sa portée. La "finale" aura donc lieu le 2 décembre lors de la 5e journée, avec le déplacement en Russie. S’il était repêché en Ligue Europa, le Stade Rennais aurait réussi sa campagne européenne.
Ce mardi, Rennes affronte Chelsea dans ce qui ressemble au match de la dernière chance en Ligue des Champions.
Avec un point au compteur, les Bretons doivent impérativement réaliser un résultat contre les Blues, ne serait-ce que pour continuer à rêver de la troisième place. Mais à quelques heures du match, Julien Stéphan connaît de nombreux pépins dans la préparation de ce choc. En effet, Téléfoot annonce que le coach breton déplore ce mardi midi deux forfaits de taille : Nayef Aguerd et Martin Terrier. Selon le tweet de Saber Desfarge, les deux joueurs sont suspectés d’être contaminés au Covid-19.
"Nayef Aguerd forfait contre Chelsea. Nyamsi pressenti titulaire, ce soir. Julien Stephan convoque le jeune défenseur Lorenz Assignon dans le groupe. Nayef Aguerd et... Martin Terrier absent également! Même cause et même suspicion. La liste des absents s’allonge au Stade Rennais" a publié l’insider de la chaîne. Cela n’a pas été confirmé, mais les deux joueurs devraient être testés et isolés afin de déterminer s’ils sont bien positifs au Covid-19, comme cela semble été craint au sein du staff médical du Stade Rennais.
Les footballeurs du Stade rennais ne seront pas dépaysés lors de leur match de Ligue des Champions à Krasnodar le 2 décembre. Ils retrouveront du granit breton autour du stade.
Le Stade rennais sera un peu en terre bretonne lors de son déplacement à Krasnodar en Russie le 2 décembre prochain. En espérant que cela lui porte chance dans le cadre dans le cadre de la 5ème journée de la Ligue des Champions, après le score de parité 1-1 du match aller.
En terre bretonne… ou plutôt en granit breton. Car le parc de 23 ha qui entoure le stade FK Krasnodar accueille des aménagements réalisés par l’entreprise de Louvigné-du-Désert La Générale du granit qui emploie 130 personnes.
Ils avaient été commandés par le fondateur du club Sergueï Galitski à l’occasion de la Coupe du Monde de football 2018. Le stade n’a finalement pas accueilli de match officiel mais l’équipe d’Espagne a profité de ce bel espace pour s’entraîner tout au long de la compétition.
Six mois de travail
Les grandes esplanades qui bordent le stade ont été réalisées en granit provenant des carrières de Lanhélin (au sud de Saint-Malo). La Générale du Granit a réalisé la découpe et la finition des quelque 14 600 pièces de ce puzzle géant allant de 10 à 250 kg la pièce.
"Ce projet a assuré 6 mois de travail avec un renforcement des équipes dans un contexte incertain, notamment en raison du fait que nombre de municipalités bretonnes préfèrent importer du granit étranger pour leurs aménagements de voirie, alors que la Bretagne dispose de granits de qualité dans son sous-sol."
Bien que l’accès au stade sera interdit aux supporters bretons pour cette rencontre en raison de la crise sanitaire, les hommes de Julien Stéphan ne seront pas seuls, se félicite la Générale du granit dans un communiqué : " Ils seront accompagnés par tous les bretons à travers ce qui fait la renommée de leur territoire, le granit breton, reconnu dans le monde entier pour ses qualités (aéronautique, mécanique de précision...) "