Les 500 supporters rennais se sont rendus du centre-ville de Leicester jusqu’au stade en procession. Une procession bon enfant et haute en symbole rappelant l’épopée de 2019.

Les quelque 500 supporters rennais qui ont fait le déplacement à Leicester ont convergé en cortège depuis le centre de la capitale des Midlands jusqu’au King Power Stadium, après avoir bien profité des plaisirs houblonnés dans les pubs.
Une procession chantante et bon enfant, menée par le RCK, dont les supporters Rouge et Noir étaient privés depuis deux ans à cause du Covid et qui n’avait pas été autorisé à Arnhem. La dernière fois, c’était « un jour il y a longtemps », comme le dit l’un des hymnes de la tribune Mordelles qui a retenti à plusieurs reprises dans les rues de Leicester.
Rythmé pas le pas de chevaux
« Nous sommes les Rennais et nous chantons en chœur ». Ils sont les Rennais et ils marchent en chœur. Durant les 2,5 km du parcours les chants n’ont jamais cessé. L’espace de quelques heures, Leicester était bretonne. Les passants intrigués et visiblement peu habitués s’arrêtaient même pour faire des photos.
Cette « fan walk » était menée par quatre chevaux de la police montée dont le pas des sabots sur le pavé semblait rythmer les chants.
Le cortège était bien entendu encadré par la police de Leicester qui, il faut le souligner, a géré cela à la perfection, avec sourire et bienveillance. Les policiers se prêtant au jeu des selfies, allant même jusqu’à se mettre à genoux comme l’ensemble de la troupe démarrant une chanson piano au ras du sol pour finir en bondissant à pleins poumons. Ça a aussi contribué à ce qu’il n’y ait aucune tension, même à l’arrivée au stade.
Ce beau moment de partage évoque forcément l’épopée de 2019. Mais comme cette année-là, Rennes a subi le réalisme anglais.
Le Stade Rennais s'apprête à défier Leicester, ce jeudi soir (21h) au King Power Stadium en 1/8e de finale aller de Ligue Conférence. Si l'affrontement paraît équilibré, il est l'heure pour Rennes de faire parler son expérience accumulée au gré de ses quatre campagnes européennes successives.

La phase de l'apprentissage est terminée. Après plusieurs années à perdre - sans jamais se déshonorer - en coupe d'Europe, Rennes a prouvé lors de la phase de groupes de Ligue Conférence que les défaites encourageantes faisaient partie du passé, et qu'elles pouvaient laisser place à des victoires méritées, et à un statut assumé. Ces expériences passées doivent servir les Rouge et Noir, à l'heure de défier Leicester, champion d'Angleterre en 2016, sur ses terres, en 1/8e de finale aller de Ligue Conférence.
On a beaucoup travaillé pour se qualifier et terminer premiers du groupe lors de la première partie de saison. - Bruno Genesio
Dans un poule relevée, où figuraient Mura, le Vitesse Arnhem et Tottenham, le Stade Rennais est sorti haut la main en tête de la poule, assuré de cette première place avant même de se déplacer à Londres pour rencontrer Tottenham lors de la dernière journée, un match qui ne sera finalement jamais disputé en raison de nombreuses absences chez les Anglais et de l'impossibilité de reporter cette rencontre. Cette qualification "facile" n'a rien d'anecdotique, puisque lors de leurs deux campagnes européennes précédentes (Ligue Europa en 2019/2020 et Ligue des Champions en 2020/2021) les Rennais avaient fini derniers de leur poule.
Dans le championnat de France, à part Paris, Rennes est la seule équipe à avoir une série en cours de quatre qualifications européennes consécutives. Côté Leicester, si les Foxes ont disputé un quart de finale de Ligue des Champions en 2017, depuis, les qualifications se font plus rares. Les coéquipiers de Jamie Vardy, absent ce jeudi soir, ont terminé troisièmes de leur poule de Ligue Europa en première partie de saison, et ont éliminé les Randers (Danemark) en barrage de Ligue Conférence. Sur l'expérience récente, Rennes semble un tout petit peu mieux armé. Mais pour Bruno Genesio, son équipe n'en devient pas favorite pour autant.
Pour moi Leicester est favori. - Bruno Genesio
Le coach rennais assure que ce n'est pas un communication pour mettre la pression sur l'adversaire : "Non, pas du tout, c'est la vérité, c'est une équipe qui est construite pour jouer la Ligue des Champions, pour jouer le titre en Premier League, puisqu'ils ont été champions il y a quelques années. Pour moi ils sont favoris, ce n'est pas simplement un discours de façade pour s'enlever de la pression, parce que la pression on l'a autant qu'eux." De son côté, le directeur technique du SRFC Florian Maurice parlait même "d'exploit" au moment d'envisager une qualification rennaise après le tirage au sort.
Une ambition nouvelle
Pour autant, fort de ses expériences passées en Europe et d'une qualité de jeu rarement vue à Rennes, le Stade Rennais n'ira pas à Leicester dans le simple espoir de garder le 0-0 tout le match assure Bruno Genesio : "On veut imposer notre jeu. Je ne sais pas si c'est nouveau, mais en tout cas c'est ce que j'ai envie d'inculquer au groupe et au club, parce que je pense que c'est la meilleure manière de gagner des matchs. Ce n'est pas faire preuve de suffisance ou de prétention de dire ça, c'est simplement que j'ai confiance en mes joueurs, en mon équipe."
Au club, on ne cache pas en interne un profond désir d'aller loin dans cette compétition. "Elle est taillée pour un club de notre envergure" glissait récemment en privé un cadre du Stade Rennais à France Bleu Armorique. Pour s'en assurer, il faudra déjà écarter l'encombrant obstacle Leicester, avec si possible un résultat dès l'aller en terre anglaise ce jeudi soir.
Quatrième de L1 (46 points) à un point du podium, deuxième meilleure attaque de France derrière le PSG (53 buts), premier de sa poule européenne à l’automne, le Stade Rennais a-t-il encore des choses à envier à son adversaire anglais, actuel 9e de son championnat, de ce 8e de finale européen ?

Bruno Genesio s’en amuse presque. L’interroger sur le jeu de la communication sur « Qui est le favori ? » de ce 8e de finale de Ligue Europa Conférence lui décroche un sourire. Dès la victoire engrangée contre Angers dimanche (2-0), le technicien a entonné cette litanie : Leicester a la pancarte, Rennes demeure ambitieux. « Ce n’est pas un discours de façade ! Ils ont une équipe construite pour gagner la Premier League et jouer la Ligue des Champions ! Pour nous aussi, la Ligue Europa Conférence est un objectif, mais ils sont mieux armés que nous, assène-t-il. C’est une équipe très forte, avec beaucoup d’expérience, qui a l’habitude des matchs de Coupe d’Europe tous les week-ends. Il ne faut pas s’attendre à une équipe qui prendra le match par-dessus la jambe. Il y a du talent devant, avec des éléments capables de gestes de classe pour faire la différence. Et ce, même quand l’équipe est moins bien ».
Rodgers : « Rennes joue un beau football, très offensif »
« C’est une équipe très forte en transitions notamment. On sait que leurs entames sont très, très fortes, mais ça ne nous fait pas peur. On a nos arguments à faire valoir », lançait, motivé déjà, Baptiste Santamaria, dimanche. « On joue une grande équipe, on le sait… Il faut qu’on reste confiant, mais qu’on garde les pieds sur terre. On ira avec nos armes : si on ne le fait pas, on sera perdus sur le terrain », assure, lui, Flavien Tait.
Outre-Manche, où il est rare que les coachs soient questionnés sur les… adversaires, Brendan Rodgers a renvoyé, poliment, la balle à son homologue. Sans refuser, a priori, son statut de favori. « Rennes est en train de réaliser une vraie bonne saison. Ils jouent un beau football, très offensif, avec des joueurs dangereux. Sur les deux matchs, il faudra vraiment être à notre meilleur niveau. Mais nous avons confiance sur le fait qu’on peut leur poser des problèmes », a indiqué le technicien de Leicester.
Tulett : « Le potentiel pour bousculer Leicester »
Darren Tulett, le journaliste anglais de beIN SPORTS, lui, fait clairement de Leicester le favori de cette double confrontation. « Même si en coupes européennes, ils ont peu d’expérience, au niveau effectif, ils ont plus d’internationaux que Rennes par exemple. De plus, il reste encore quelques joueurs de l’épopée du titre, comme Schmeichel et Vardy (ce dernier est blessé et absent), des mecs qui ont vécu des moments intenses. Au milieu, quand tous les joueurs sont là, ils sont aussi impressionnants et forts. J’aime beaucoup Tielemans, Ndidi, qui a remplacé Kanté, qui met de l’impact, Dewsbury-Hall, Maddison, et encore Barnes », révèle-t-il.
Tout en n’excluant pas « le potentiel » rennais « pour surprendre Leicester. En Angleterre, on a un peu tendance à se regarder le nombril, on regarde peu la L1. Certains joueurs ne sont pas connus comme ils devraient l’être… Il faut rappeler que Rennes a fait un nul 2-2 plus tôt cette saison face à Tottenham, équipe sur le papier plus forte que Leicester ».
Rennes n’ira, en aucun cas, en victime expiatoire au King Power Stadium. L’ambition de figurer dans le dernier carré de l’épreuve est bien là. « Il y a certainement des choses à exploiter… On va jouer notre jeu, on ne va pas se renier ! C’est ce que j’ai envie d’inculquer à mon groupe et au club, ce n’est pas faire preuve de suffisance et de prétention. Je veux imposer ce qu’on sait bien faire, en jouant notre chance à fond. Jouer avec ses points forts, c’est la meilleure manière d’avoir le plus de chances de se qualifier », assène encore Bruno Genesio. Les statuts sont faits pour être bousculés. Le Stade Rennais entend être de ceux-là.
Habitué de la Coupe d’Europe, le club breton passe maintenant au révélateur d’une équipe anglaise ce qui doit permettre d’évaluer ses progrès et la qualité de son jeu, tant vantée en France.

Le Stade Rennais est désormais un habitué de la scène européenne. C’est sa quatrième participation en quatre saisons. Mais il lui reste encore du chemin avant de s’y faire un nom. Comme en témoigne, l’incapacité du jeune défenseur Luke Thomas mais aussi du staff de Leicester de citer le moindre joueur de Rennes, hier matin au centre d’entraînement.
Ce 8e de finale est donc une étape importante. Car jouer un club anglais n’est jamais anodin, au regard du niveau de la Premier League, de son intensité et des joueurs qui y évoluent. Peu importe que cette équipe des Foxes (surnom en référence au premier président amateur de chasse à courre) soit engluée à la 12e place, elle a remporté la Cup l’an passée et possède quelques pointures dans son effectif, malgré la blessure de Vardy.
Confirmer la qualité du mercato
« C’est une équipe qui a du talent devant, avec des joueurs capables de faire la différence sur des gestes de classe, de renverser les choses à eux seuls, même lorsqu’elle est moins bien. Un milieu de terrain très performant aussi, pointe Bruno Genesio. Elle met beaucoup de rythme, à l’image de toutes les équipes anglaises, qui ont l’habitude dans leur championnat de jouer des matches de Coupe d’Europe quasiment tous les week-ends. »
Cette double confrontation contre Leicester va donc permettre de jauger un Stade Rennais qui brille en Ligue 1. Dont beaucoup vantent le jeu collectif et combiné. C’est un peu tout le foot français qui passe au révélateur. Ce qui en sort doit être d’un Rouge incandescent et d’un Noir puissant, pour aussi confirmer la qualité de ce mercato record de l’été dernier et honorer les ambitions affichées dans cette « petite » Coupe d’Europe.
« Même si elle a été un peu sous-évaluée, on se rend compte qu’il y a de la concurrence, de belles équipes dans les 16 dernières. C’est une belle compétition et une belle manière de nous évaluer », poursuit Genesio.
Pour cela, l’entraîneur rennais, qui a connu de beaux succès avec Lyon contre des clubs anglais, conserve ses principes de jeu. « Je pense qu’on doit être capables d’imposer ce qu’on sait bien faire. Je veux voir une équipe ambitieuse, pas une équipe qui joue avec le frein à main et se laisse impressionner. »
À Rennes de faire forte impression en battant le champion d’Angleterre 2016, nouveau riche du foot appuyé sur la fortune du groupe thaïlandais King Power. Il est question de renom.
Qui va démarrer le 8e de finale de Ligue Europa Conférence opposant Leicester au Stade Rennais, ce jeudi soir ? Si le forfait de Vardy est l’info cruciale de la journée de mercredi, la présence à l’entraînement, côté Rouge et Noir, de Lovro Majer a été un soulagement profond pour les supporters rennais.

Doku ou Majer
Si Bruno Genesio a laissé planer le doute sur une potentielle titularisation de Jérémy Doku, il est fort à parier que c’est le jeune international croate Lovro Majer qui va démarrer. Même si le jeune belge a démontré un retour en forme époustouflant lors des deux derniers matchs. « Il a déjà fait deux rentrées en cours de match. Une dizaine de minutes lors du premier match, un peu plus contre Angers. Il avance, il a peut-être une possibilité demain de débuter. »
Mais Genesio aime entretenir le mystère, aussi inutile soit-il contre des clubs anglais qui ne connaissent même pas ses joueurs. Le doute plane donc entre Doku et Majet. « Lovro, c’est différent car il a été arrêté simplement trois jours entre le match de Montpellier et celui d’Angers. Ce n’est pas le même délai, pas le même genre de blessure. Il n’a perdu de rythme », déclare le coache de Rennes.
Une chose est sûre, c’est Guirassy qui fait les frais de ce retour. En revanche difficile d’imaginer une titularisation des deux artistes, sauf à sortir du onze de départ un des deux milieux axiaux (Martin ou Santamria) ce qui est impensable en vue de la Castagne prévue (en référence au défenseur belge de Leicester).
Les compos probables
LEICESTER. Schmeichel (cap) – Justin, Amartey, Söyüncü, Thomas – Tielemans, Ndidi, Dewsbury-Hall – Maddison, Daka, Barnes.
Remplaçants : Ward (g), Vestergaard, Brunt, Soumaré, Choudhury, Mendy, Albrighton, Lookman, Pérez, Iheanacho.
RENNES. Gomies – Traoré (cap), Omari, Aguerd, Meling – Santamaria, Martin, Majer – Bourigeaud, Laborde, Terrier.
Remplaçants : Alemdar, Bonet, Assignon, Belocian, Truffert, Diuouf, Doué, Tait, Doku, Tchaouna, Guirassy, Tel
Lovro Majer fait l'unanimité au Stade Rennais depuis son arrivée et s'est déjà hissé parmi les meilleurs milieux du championnat.

Certains ont besoin d'être omniprésents sur un terrain de football pour effectuer un grand match, ce n'est pas le cas de Lovro Majer. S'il semble être plus qu'en jambes depuis sa signature au Stade Rennais, le joueur débarqué du Dynamo Zagreb était réputé pour ne pas être quelqu'un qui aime avaler les kilomètres lorsqu'il n'était encore qu'un adolescent. Dans le cadre d'un reportage, Prolongation est allé à la rencontre de ses proches et notamment de sa maman, Antonija Malec.
"Je n’ai jamais dit à Lovro qu’il était bon si ce n’était pas vrai. Je ne lui ai jamais dit des choses fausses. Il m’a dit une fois, quand il était vexé : « Vous êtes les seuls parents qui ne me soutiennent pas. » Par exemple, quand il fait un mauvais match, je lui dis qu’il a fait un mauvais match. Et il ne veut pas entendre ça (rires) ! Après les matchs, on échange et je lui dis la vérité ! Avant, Lovro n’aimait pas entendre ça. Mais au fil du temps, il a commencé à accepter que parfois, c’était bien ou pas bien. Il sait maintenant s’il a été bon, comment il aurait pu faire pour être meilleur." a-t-elle tout d'abord confié avant de revenir sur un événement qui l'a marqué sur le jeune Rennais.
"Lovro pense différent des autres joueurs. Beaucoup disaient que Lovro ne courait pas assez. Je le lui avais dit, quand il avait douze ans. Il m’avait répondu : « Je ne suis pas stupide, je sais où le ballon sera ». Il voit les choses que les autres joueurs ne voient pas. Il n’est pas le plus rapide, pas le plus fort. Il joue avec sa tête." a conclu la maman du génie croate dans des propos rapportés par Ouest-France.
La Fédération française de football va revaloriser de manière « significative » les dotations allouées aux clubs qui participent à la Coupe de France féminine dès la saison prochaine.

En se qualifiant en demi-finales de la Coupe de France féminine pour la première fois de son histoire, Yzeure a eu l’heur de gagner 20 000€. En cas d’élimination aux portes du dernier carré, le club qui évolue en D2 féminine n’aurait rien touché. Jusqu’à présent, il fallait forcément atteindre l’avant dernier échelon pour bénéficier des dotations de la Fédération française de football. Et encore, elles étaient sans commune mesure avec celles du football masculin. Quand le gagnant de la Coupe de France féminine reçoit 60 000€, celui de la Coupe de France masculine en engrange plus de 2 millions.
Une situation inique qui avait provoqué l’ire du directeur général d’Yzeure, Renaud Fabre. « Chez les garçons, les clubs ont une dotation dès le 7e tour (200 équipes), c’est scandaleux, avait-il fulminé à l’occasion d’une interview accordée à RMC Sport. On sait très bien que les moyens entre les compétitions masculines et féminines sont complètement différents. On est conscient de ne pas avoir les mêmes droits. Ce qu’il l’est moins, c’est de ne rien avoir. Entre une petite somme et rien du tout, il y a une différence. »
Sa colère a été entendue. Selon le journal L’Équipe, la FFF va revaloriser de manière « significative » la dotation réservée au football féminin. Ainsi, les équipes pourront gagner de l’argent dès les premiers tours à compter de la saison prochaine (2022-2023). De plus, cette décision sera rétroactive et elle s’appliquera donc aux écuries engagées cette année.
Des tenues complètes pour les joueuses
En novembre 2021, les joueuses du Cercle Paul-Bert Bréquigny (R1), dans l’agglomération rennaise, étaient entrées sur la pelouse sans short ni chaussettes lors d’un match de Coupe de France féminine contre Brest. Elles protestaient alors contre les inégalités entre les hommes, qui reçoivent une tenue complète à partir du quatrième tour de la compétition, et les femmes à qui la 3F ne fournissait que le maillot. Et encore, c’était un match sur deux.
La journée des droits des femmes a sûrement donné des idées à la Fédération française. L’institution a enfin réagi en promettant des tenues complètes pour les joueuses à chaque tour dès la saison prochaine. C’est le minimum syndical, mais c’est déjà une bonne nouvelle.
Del Arte, enseigne de restauration italienne, poursuit sa dynamique de développement et ouvre un nouvel établissement franchisé route de Lorient, à Rennes,

Enseigne du Groupe le Duff, Del Arte compte 209 restaurants, installés dans plus de 194 villes. La franchise célèbre cette année ses vingt ans. Près de 90 % de ses établissements sont aujourd’hui opérés par des franchisés.
À Rennes, le troisième restaurant du groupe ouvrira mercredi 9 mars 2022, route de Lorient. Sous la direction de Laurent Strina qui a, lui aussi, décidé de rejoindre le réseau de franchisés Del Arte.
Après avoir rejoint le Groupe Le Duff en 1991 au sein de ses restaurants puis au siège social de l’enseigne Brioche Dorée, il devient directeur des opérations succursales Del Arte, entre 2011 et 2017. Séduit par le principe de franchise et par la culture Del Arte, il reprend le restaurant de Pacé en juillet 2017 puis celui de Saint-Grégoire en septembre 2019.
163 places assises et une terrasse
Le restaurant de la route de Lorient disposera de 163 places assises en salle et d’une terrasse de soixante-dix-huit places. Pour cette ouverture, Laurent Strina a fait évoluer des collaborateurs de ses deux premiers restaurants et a recruté et formé au global une équipe de plus de vingt collaborateurs.
Le digital sera également mis à l’honneur avec une possibilité de commander en Click & Collect ou d’être livré avec Uber Eats. « Ce qui nous anime aujourd’hui, c’est de partager, à chaque moment de la journée, avec nos clients, l’authenticité et le plaisir que nous prenons dans cette aventure. Del Arte nous a accompagnés et soutenus dès le début de cette nouvelle vie. Malgré un contexte difficile, nous sommes confiants et avons les clés en mains pour faire de cette ouverture un véritable succès », précise Laurent Strina.
Les hectares supplémentaires visés par le Stade rennais ravivent l’opposition à l’artificialisation des sols de la Prévalaye. Entre ces deux feux, la ville de Rennes, propriétaire des terrains, va devoir trancher.

La position n’est pas très confortable. D’un côté, le Stade rennais, club de football du milliardaire breton François Pinault, veut étendre son centre d’entraînement à côté du stade. De l’autre, des citoyens portent le rêve de développer la vocation agricole du site et de préserver, aux portes de la ville, des espaces riches en biodiversité. Au milieu, les élus rennais ménagent la chèvre et le chou.
Le Stade rennais semblait s’être résolu à une extension de 3,5 hectares à la Piverdière. Les expulsions des « papys jardiniers » commençaient à tomber. Les opposants au projet soupçonnaient bien le club de lorgner sur des parcelles supplémentaires. Mais l’information avait été démentie par des élus à l’automne dernier. Ils s’étonnaient aussi que le permis de construire tardait à être déposé. Et pour cause : le Stade rennais a finalement besoin de 2,6 hectares supplémentaires à la Piverdière, a-t-il annoncé lors de la 11e réunion du comité de gestion de la Prévalaye. Alors que le centre d’entraînement se compose aujourd’hui de sept terrains répartis sur douze hectares, le club envisage désormais un total de 10 terrains sur 18 hectares.
Du côté de la municipalité, la gêne est palpable. « La Ville de Rennes est attachée à ce que le Stade rennais puisse rester à Rennes, à proximité du stade et de ses supporters, sur le site du centre d‘entraînement actuel, que le club occupe depuis 20 ans », répond Didier Chapellon, adjoint à la biodiversité et président du comité de gestion. ?« Nous avons, depuis l’origine, demandé au club de définir un projet sobre et compact, respectueux du site naturel (…)». Est-il opposé à la nouvelle version ? L’élu temporise. « Nous attendons que le Stade rennais termine ses études et présente un projet définitif ». Contacté, le stade rennais n’a pas répondu à nos sollicitations.
Le pied dans la porte
Ce revirement n’a pas du tout convaincu le collectif de défense de la Prévalaye. « Leur besoin en terrain devient trop grand à nos yeux. Ils veulent faire une nouvelle entrée esthétique, un parking, une bande d’échauffement et des zones d’entraînement pour les gardiens de but, ce que nous jugeons secondaire. Ils veulent grignoter l’espace avec comme argument la concurrence entre les grands clubs français » pointe Yoann, membre du collectif.
Justification d’autant moins recevable à ses yeux que la parcelle visée est stratégique. « C’est une position centrale, ouverte sur la route, et qui encerclerait un projet de permaculture. Avoir des zones artificialisées autour va diminuer la biodiversité générale.
Le stade veut prendre un bout de parcelle avec l’argument que celui-ci serait pollué. Mais à terme, s’ils mettent le pied dans la porte, ils peuvent vouloir s’étaler encore. Si nous voulons une cohérence au niveau agricole, un projet fort, compact et sur le long terme, nous avons besoin de garder ce terrain, pas de scinder la parcelle avec des terrains privatisés » poursuit Yoann.
Entre consensus et aspirations irréconciliables
Sur les réseaux sociaux, Mathieu Theurier, ancien candidat écologiste à la mairie rallié à Nathalie Appéré, a lui aussi regretté le revirement de situation. « Un consensus semblait pouvoir se dégager pour le futur centre d‘entraînement de la Piverdière. Oui, il est possible de concilier sport, agriculture et nature sur ce site. Mais le stade rennais est revenu en arrière avec un nouveau dimensionnement de son projet qui rompt avec le travail commun mené jusque-là. C’est regrettable. Heureusement, il est encore temps de revenir à ce qui faisait consensus. Le dialogue doit continuer en ce sens ».
L’opposition, via la macroniste Carole Gandon, n’a pas manqué de tirer à boulet rouge sur les « incohérences de la majorité ». « Céder 2,6 ha de plus reviendrait à sacrifier de manière irrémédiable 6 hectares d’un patrimoine naturel inestimable et commettre une grave erreur car d’ici quelques années, il y a fort à parier que le club se sentira de nouveau à l’étroit » a réagi la présidente de Révéler Rennes. Face à des « aspirations irréconciliables sur un même lieu », la marcheuse plaide pour « chercher un espace d’environ 30 hectares pour le stade rennais, à la hauteur de sa notoriété européenne en tant que centre de formation, pour permettre à cet acteur sportif et économique de se développer ».
Le permis à l’étude pour la rentrée
Mais pour la majorité, il n’en est pas question. « Déplacer le centre d’entraînement à l’extérieur de la ville, en artificialisant 30 ou 40 hectares de terres naturelles ou agricoles, serait un non-sens écologique. Nous avons la volonté d’augmenter la place de la nature en ville, et de ne pas « exporter » nos projets à l’extérieur, dans un objectif de sobriété foncière » répond Didier Chapellon. Désormais, le club devrait déposer le permis de construire de son projet en septembre 2022. Pour le collectif de la Prévalaye, qui lance régulièrement des cultures sauvages et cultive un « jardin à défendre », c’est « un an de gagné ». Mais pour que le projet sorte de terre, encore faut-il convaincre définitivement la Ville de Rennes, toujours propriétaire des terrains.
Quatrième de Ligue 1, le Stade Rennais vient d'enchaîner trois succès de suite et n'est plus qu'à un point de la troisième place de l'OM. Alors que le club breton s'apprête à vivre une semaine intense avec le retour de l'Europa Conference League, le 8e de finale aller à Leicester jeudi soir (21h) et un déplacement à Lyon dimanche (17h05), le directeur technique Florian Maurice se félicite du jeu collectif de son équipe, encense son entraîneur Bruno Genesio et fait le point sur les ambitions du club.

Florian, Rennes enchaîne à nouveau les victoires, est revenu à un point du podium avant un 8e de finale de Coupe d'Europe à Leicester jeudi (21h, sur RMC Sport 1) en Conference League. Le tableau à un peu plus de deux mois de la fin de saison vous convient-il ?
Oui on peut dire que pour l'instant tout va bien. Mis à part l'accroc en Coupe de France à Nancy (1-1, 4 tab 3 en 16es de finale) qui fait tâche. Mais on a su se reprendre en championnat et ce match à Leicester qui arrive sera très intéressant à jouer.
Quand on voit comment Rennes joue, comment jouent les autres équipes et qu'on voit l'écart avec le haut de classement, le podium devient-il un objectif logique?
On arrive dans le sprint final mais réellement on ne se pose pas cette question-là. Je vais dire quelque chose de banal mais on joue vraiment match après match, sans appréhension particulière, toujours avec une grande ambition de les gagner tous et on vit très bien comme ça. Je pense même que c'est pour ça que ça se passe bien car on ne se projette pas plus loin.
Mais avec le niveau de jeu que montre l'équipe, considérez-vous que vous avez votre place sur le podium?
En qualité de jeu évidemment, on peut dire qu'on joue mieux que certaines équipes. Nous on regarde ce qu'on fait. Les choses sont mis en place à l'entraînement au quotidien pour avoir notre style de jeu qui nous amène des victoires mais on a encore besoin de progresser, dans des moments où on peut être un peu chahuté mais je pense aussi qu'on gagne en maturité. Je vois les progrès depuis le début de saison.
L'objectif de Rennes en début de saison était de se qualifier à nouveau pour l'Europe. Mais quand on voit les performances, est-ce que finir 5e et encore en Conference League serait une déception?
Non je ne parlerais pas de déception. L'objectif c'est d'être européen mais on sait que Conference League, Europa League, Ligue des Champions, ça peut basculer vite car tout est très serré en haut. On reste concentré sur ce qu'on fait pour aller le plus haut possible.
Le podium vous n'en parlez pas avec votre groupe?
Franchement non. On ne se projette pas. On est conscient des qualités qu'on a et on s'y tient. A quatre, cinq journées de la fin, on verra si on peut aller gratter plus haut.
Rennes est une équipe qui fait du jeu, une équipe qu'on peut qualifier de spectaculaire par moments. Vous aussi vous la trouvez spectaculaire?
J'aime mon équipe. J'aime la voir jouer, développer le jeu qu'elle fait en ce moment. Ça me plait et ça plait à beaucoup de monde. Les supporters qui sont au stade prennent du plaisir à nous voir jouer et c'est très important. Je m'étais fixé ça à mon arrivée. Je voulais une équipe ambitieuse dans le jeu, spectaculaire, qui marque des buts et gagne des matchs. Aujourd'hui on l'a. Après il faut rester mesuré car c'est très fragile mais j'aime ce que je vois. On essaie de développer un football collectif. J'ai le sentiment qu'il y a une vraie unité dans notre groupe et il faut absolument la garder car c'est notre force pour aller encore plus haut.
Ce qui marque, c'est la qualité des buts souvent très beaux dans la construction comme peu d'équipes savent le faire en Ligue 1. Comment mettez-vous ça en place?
Déjà il faut les bons joueurs pour le faire avec une qualité technique supérieure à la moyenne. Après il faut amener à l'entraînement tous les jours des jeux, des combinaisons qui sont travaillés et après il faut de la générosité, des courses que les joueurs mettent en place. Tous les joueurs - quel que soit leur profil - travaillent pour l'équipe et ils sont récompensés.
C'est la base du foot finalement?
Oui on dit que c'est très dur de jouer simple mais c'est ce qu'on arrive à faire.
Beaucoup de supporters ne se souviennent pas avoir vu Rennes aussi bien jouer. Qu'est-ce que ça vous évoque, vous qui êtes en poste à Rennes depuis moins de deux ans et en première ligne?
Je suis très content d'entendre ça mais je ne m'arrête pas là-dessus car on doit continuer à progresser pour performer. Sur mon cas personnel, est-ce que je fais du bon travail? Je ne me pose pas la question. Je fais partie d'un tout, d'un club, d'un staff. On a tous une part de responsabilité. Je n'en tire pas les fruits mais oui c'est gratifiant de voir qu'on joue peut-être le meilleur football que le Stade Rennais a fait depuis plusieurs années.
La pierre angulaire du projet est bien sûr Bruno Genesio. Il est là depuis un an avec sur cette période, le troisième meilleur bilan en Ligue 1 après Paris et Marseille. Est-ce qu'il vous surprend?
Non! Il ne me surprend parce-que je le connais depuis très longtemps. Quand je le fais venir, j'imagine que ça peut se passer comme ça car à l'origine, c'est un formateur. Il a été joueur professionnel. Il a été dans des staffs techniques depuis plus de 20 ans. Il a côtoyé un grand nombre d'entraineurs avec lesquels il a pioché des expériences, des idées dans la gestion des entrainements et du groupe. Il ne me surprend pas et je suis très content de ce qu'il fait aujourd'hui.
Vous disiez à son arrivée qu'il était le meilleur choix pour le projet du Stade Rennais. Il vous donne raison?
Oui il me donne raison par rapport aux résultats et au contenu de nos matchs. Il a réussi à mettre en place une vraie qualité de jeu petit à petit avec des joueurs différents. Il y a eu des recrues cet été. Ce n'est pas simple de remettre les choses en place mais lui sait le faire parfaitement.
En plus du match à Leicester jeudi - on va y revenir - il y a ce match à Lyon dimanche qui sera particulier pour Bruno Genesio. Ce sera la première fois qu'il revient à l'OL depuis son départ dans les circonstances tendues que l'on connait. Il a toujours le meilleur bilan d'un entraineur sur le banc de Lyon depuis son départ alors qu'il a été tellement décrié (1,91 point par match en Ligue 1 devant Rudi Garcia, Hubert Fournier, Peter Bosz) . Qu'est-ce que ça vous évoque?
(Sourires) Je suis très heureux pour lui car il mérite ce qui lui arrive. Même les résultats qu'il a eus à Lyon ont été très bons. Malheureusement, il a été décrié très rapidement, même quasi immédiatement lorsqu'il a pris l'équipe première. Je trouve que c'est un délit de faciès tout ce qui s'est passé car les résultats étaient là. Il a su remplir les objectifs fixés quasiment à chaque fois.
Est-ce que vous le pensez revanchard pour le match de dimanche?
Non je ne crois pas. Je pense qu'il a simplement envie que le Stade Rennais aille à Lyon en étant sûr de sa force pour aller chercher le meilleur résultat possible. Evidemment, retourner à Lyon, là où on a joué, où on a été formé, où on est né, ce sera particulier mais je ne crois pas qu'il y aura de revanche.
Bruno Genesio a quand même de l'orgueil?
Oui évidemment! On a envie d'aller faire un résultat à Lyon et de par notre classement aujourd'hui, on est en droit de penser qu'on peut le faire. Nous on ira avec beaucoup d'ambition.
Avant il y aura ce déplacement à Leicester en 8e de finale de Conference League. L'un des plus gros morceaux que vous pouviez tirer. Comment vous voyez ce match?
Je suis très content du tirage. Quand on parlait de la Conference League en début de saison, on pensait que c'était une petite Coupe d'Europe et on voit aujourd'hui que Leicester, c'est le champion d'Angleterre il n'y a pas si longtemps (en 2015-2016). Je pense que c'est une chance de se confronter à ce type d'équipe qui est dotée d'un effectif très important, des joueurs de très bonne qualité. Ils sont 12es en championnat mais avec trois matchs en retard dans un championnat qui est très difficile. Ça va être très intéressant. Il y aura du monde au stade, de la pression, du pressing, du contre-pressing, beaucoup de rythme comme font les Anglais mais je pense qu'on est très bien préparé notamment sur le plan athlétique. Je n'ai pas de crainte mais beaucoup d'envie.
Bruno Genesio disait après le tirage "on va y aller pour imposer notre jeu". Vous vous sentez sûr de votre force?
Il n'y a pas d'enflammade de notre part mais ce qu'on montre aujourd'hui à quasiment tous les matchs nous permet de penser qu'on a les capacités pour résister à Leicester. En termes de rivalité et d'intensité, je pense que Rennes peut faire aussi bien qu'eux.
Le Stade Rennais peut aller jusqu'où dans cette Europa Conference League?
Je n'ai pas d'idée particulière mais je sais que quand je rentre dans une compétition, j'ai très envie d'aller au bout. Là évidemment, il y a un très gros morceau qui arrive. On verra ce qui va se passer et si on pourra se projeter vers un objectif encore plus élevé.
Aller au bout d'une Coupe d'Europe, ce n'est pas un discours qu'on entendait jusque-là à Rennes?
On se sent bien dans nos baskets. On se sent bien dans notre football. Ce football que l'on joue peut nous amener vers des choses super intéressantes. Sans penser que l'on peut gagner une Coupe d'Europe ou être champion de France. On joue au jour le jour et on verra ce qui se passe.
Si on revient au jeu collectif, qu'ont en commun les profils des joueurs que vous avez recrutés Meling, Santamaria, Laborde, Majer? Ce ne sont pas des stars mais d'abord des joueurs d'équipe, non?
L'aspect intellectuel et collectif du joueur sur le terrain et en dehors a toujours été déterminant pour moi dans mon recrutement. Le foot est un sport collectif et il faut se fondre là-dedans. Dans ce recrutement l'été dernier, il y a aussi de l'expérience. Santamaria, Meling, Laborde, ce sont des joueurs qui connaissent la Ligue 1 qui peuvent s'intégrer rapidement. C'est différent d'un profil comme Sulemana ou avant lui Doku. Dans une équipe, il faut des profils différents et c'est ce qu'on a. Ça nous sert. On le voit dans le match face à Angers, on arrive à bien jouer offensivement mais c'est avec un joueur différent en l'occurrence Doku qu'on fait la différence. Ces profils à la Doku et Sulemana, on doit les amener à être dans un collectif pour pouvoir performer.
Jérémy Doku est d'ailleurs le joueur de l'effectif qui a le plus ce statut de "star". Il revient de blessure avec succès. Il y a aussi le retour de Flavien Tait en attendant Sulemana. Vous semblez sacrément armés?
Oui et c'est d'ailleurs pour ça qu'on n'a pas fait de mercato au mois de janvier. On s'en tient à notre effectif du mois d'août. Je pense qu'aujourd'hui les retours des blessés vont faire du bien au groupe avec l'envie de travailler tous ensemble.
Un joueur Lovro Majer semble quand même sublimer le collectif par sa présence. On a le sentiment d'un joueur assez rare...
C'est un joueur différent de par ses qualités. Il a une technique très fine. On n'a pas le sentiment d'avoir affaire à un joueur puissant, athlétique mais il a un énorme volume de jeu. Il est capable de mettre du liant entre l'attaque et la défense. Il est créatif. C'est un joueur intelligent qui se fond dans le collectif. Je ne sais pas si c'est un joueur rare mais il est différent des autres (sourire).
Vous avez le sentiment d'avoir fait un gros coup en le signant jusqu'en 2026 ?
Je ne me pose pas la question comme ça. Je suis content que ce joueur qui arrive de Croatie, première fois qu'il quitte son pays, puisse s'intégrer aussi facilement dans un groupe justement car ce groupe permet aux nouveaux de rentrer facilement dans le vestiaire.
Le Stade Rennais est aussi en haut du classement car des grosses équipes de Ligue 1 que l'on attendait ne sont pas au rendez-vous. Vous attendez-vous à voir revenir dans la course Lyon, Lille ou Monaco?
Dans ces clubs, il y a eu beaucoup de changements qui demandent sans doute du temps. Après, ce qui se passe là-bas, ce n'est pas vraiment mon problème. Je m'occupe du Stade Rennais pour continuer à avancer et si on continue comme on le fait, j'espère qu'ils resteront derrière.
Il y a un invité surprise: Strasbourg avec à sa tête un certain... Julien Stephan?
Je ne suis pas vraiment surpris parce que le peu de temps que je l'ai connu ici, je me suis aperçu que c'était un super entraineur. Il a de grosses qualités au niveau des entraînements et du management. C'est un bon entraineur qui sait aussi s'adapter au groupe qu'il a et en tirer la quintessence à chaque fois. Strasbourg fait un très très bon championnat et il le doit forcément à son entraineur.