Le nom des Pinault reste intimement associé au Stade Rennais FC. Invité des rencontres O21, sur le plateau de TVR35, François-Henri Pinault est revenu sur son attachement au club rouge et noir, qui est en train d’écrire les plus belles pages de son histoire.
Comprendre le monde de demain pour faire les bons choix aujourd’hui : tel est l’objectif des conférences "O21, s’orienter au XXIe siècle", organisées à Rennes, ce mardi 13 octobre 2020, en collaboration avec le journal Le Monde et TVR35. François-Henri Pinault, le PDG du groupe Kering, s’est prêté au jeu des questions avec les internautes.
La Ligue des Champions
À commencer par le football, sujet incontournable, car la famille Pinault est propriétaire du Stade Rennais FC depuis plus de vingt ans. Après la victoire en finale de la Coupe de France face au PSG, en 2019, le club s’est qualifié pour la première fois de son histoire en Ligue des Champions. Il va affronter des clubs aussi prestigieux que le FC Séville, Chelsea et Krasnodar. La première journée aura lieu mardi 20 octobre 2020 ou mercredi 21 octobre.
François-Henri Pinault rêve-t-il d’une finale en Ligue des Champions ? "Dans mes rêves, oui", confie-t-il avec prudence, car il sait que les obstacles sont nombreux avant d’espérer figurer dans le dernier carré.
"J’ai habité à 50 mètres du stade"
Le Stade Rennais FC, il le connaît depuis ses plus jeunes années, avant même que sa famille en prenne la gouvernance. "Jusqu’à l’âge de 16 ans, j’ai habité à 50 mètres du stade, raconte-t-il, j’ai été ramasseur de balles, j’ai joué comme ailier gauche, avec le numéro 11."
En 1998, quand le club entre dans le giron familial, "c’était pour lui donner des moyens, pour redonner du bonheur aux gens, assure François-Henri Pinault. C’était tout sauf un investissement." D’ailleurs, François-Henri Pinault se souvient d’une rencontre entre son père et Edmond Hervé, le maire de l’époque.
"Un très beau début de saison"
"Mon père lui a dit, si un jour ça devait gagner de l’argent, ça servira à la promotion du sport en Bretagne. Mais ça n’a pas gagné d’argent. Car le football, ce sont des hauts et des bas." Ce début de saison fait partie des hauts, incontestablement. "C’est un très beau début de saison, on a la chance d’avoir une très belle équipe, et pas seulement sur le terrain", constate François-Henri Pinault, hors plateau, en rendant un hommage appuyé à l’équipe de direction : l’entraîneur Julien Stéphan, le directeur sportif Florian Maurice, le président Nicolas Holveck. Sans oublier Jacques Delanoë, "un Rennais comme on les aime."
Pour lui, le Stade Rennais est "ancré dans sa ville, dans sa région. C’est un club qui a un vrai sens, une vraie passion, une vraie mission". Et là encore, on peut rêver à l’avenir. "L’équipe a de l’ambition, mais elle sait rester humble, elle sait d’où elle vient. Elle a un rêve et les yeux fixés vers où elle veut aller."
Le New York Times épingle la Fédération française de football dans une longue enquête parue ce mercredi. Le quotidien américain parle d'une ambiance de travail toxique et évoque tour à tour une enquête pour harcèlement moral, une plainte pour agression sexuelle et d'autres faits répréhensibles s'ils venaient à être vérifiés.
"Célébrée pour ses succès sur le terrain, la Fédération française de football a engagé un consultant pour traiter les plaintes visant plusieurs de ses cadres. Il est notamment question d'intimidations, de mauvaise conduite et de sexisme." C'est par ces termes que le New York Times présente l'enquête que deux de ses journalistes ont réalisé en France au sujet de la FFF. Dans un long format, le quotidien considère que la réussite sportive actuelle masque les disfonctionnements internes de l'organisation. Le "NYT" évoque tour à tour des accusations de comportements inappropriés de la part de cadres de la fédération à l'égard des femmes, des accusations d'intimidation à l'encontre de la directrice générale Florence Hardouin et plus généralement une ambiance de travail supposément toxique. Toujours selon le quotidien, les choses auraient pris une telle tournure que Noël Le Graët n'aurait eu d'autre choix que de faire appel à un consultant externe pour tenter d'échapper à une potentielle crise. Le président de l'instance aurait également envoyé un mail à l'ensemble des salariés de la FFF leur indiquant qu'il avait été mis au courant de certains "dysfonctionnements et de relations tendues" et qu'il ne souhaitait pas que cette situation s'éternise.
Le Graët accusé de fermer les yeux
Au cœur de son enquête, le New York Times indique qu'une demi-douzaine d'employés actuels lui aurait décrit un environnement de travail où un langage inapproprié, le harcèlement moral et le stress étaient monnaie courante. Pis, des salariés de la FFF seraient un soir entrés dans la chambre d'hôtel de l'une de leur collège sans son autorisation. Au sujet du président de la fédération, le "NYT" indique en substance que ce dernier n'aurait réagi qu'un an après avoir reçu des plaintes au sujet des prétendues méthodes de Florence Hardouin, directrice générale, et qu'il aurait préféré faire appel à un consultant chargé de gérer ce type de crise plutôt que d'envisager de prendre des mesures disciplinaires. Interrogé, Le Graët a indiqué au quotidien américain que les allégations qui lui étaient soumises étaient "absurdes et fausses".
Avant la série de 7 matchs en 3 semaines faite de Ligue 1 Uber Eats et de Ligue des Champions, les Rouge et Noir ont reçu le soutien de François-Henri Pinault ce mardi. L’actionnaire du Stade Rennais F.C. a assisté à la séance d’entraînement matinale tout en échangeant avec les dirigeants du club.
Il s’est ensuite rendu au Roazhon Park pour visiter la Galerie des Légendes, un espace interactif de 500 m2 dédié à l'histoire du club inauguré à l’automne 2019. "Le travail qui a été fait est exceptionnel" s’est enthousiasmé François-Henri Pinault. "Ce sont les racines, l’héritage du club. On a réparé quelque chose qui manquait depuis longtemps au Stade Rennais F.C. Les supporters et le club le méritent. Ça me fait remémorer beaucoup de choses. C’est beaucoup d’émotions. Il y a encore un peu de place pour y ajouter des coupes. Je suis assez optimiste."

Le coach du Stade Rennais, Julien Stéphan, aurait clairement convaincu l’attaquant, M’Baye Niang, de rester au sein du club breton selon le journaliste Antoine Besson sur Téléfoot.
"C’est M’Baye Niang lui-même qui a changé d’avis, convaincu non seulement par ses deux représentants, mais aussi convaincu par l’appel de Julien Stéphan, son entraîneur à Rennes, alors que Niang était déjà à Saint-Etienne."
Le principal détenteur des droits TV Mediapro met le football français sens dessus dessous. Le président de l'OL Jean-Michel Aulas est sorti de son silence pour tenir un discours ferme à l'encontre du groupe sino-espagnol, qui a pris ses dispositions pour geler sa dette de 172 M€.
Le football français est inquiet. Alors que l'épidémie de coronavirus et la crise économique qui en découle touchent au portefeuille les clubs, voilà que l'une des principales sources de revenus a déclaré forfait il y a quelques jours. En effet, Mediapro n'a pas payé sa deuxième échéance, de 172 M€, à la LFP (Ligue de football professionnel), qui ne va donc pas pouvoir redistribuer aux formations professionnelles leur part, attendue le 17 octobre. Jaume Roures, patron de Mediapro, a, dans la foulée, indiqué son intention de renégocier le prix d'achat des droits de la L1 et de la L2 acquis pour la période 2020-2024. De quoi imaginer des mois très difficiles pour les clubs professionnels...
Muet sur le sujet depuis cette annonce, le président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas est sorti du silence, interrogé par le Parisien. Pour évoquer sa surprise de voir Mediapro agir de la sorte. "Mediapro demandait il y a encore quelques jours aux clubs de faire le maximum pour présenter un produit extrêmement vendeur. Les clubs ont joué le jeu. Cette réaction est disproportionnée. Cela cache autre chose. Tout était miraculeux, beau, et un mois après on arrive à cette situation… Qu'est-ce qui justifie ce changement d'attitude ? Il y a autre chose, qu'on ne connaît pas, en tout cas pas moi !"
Pour le patron de l'OL, qui n'avait pas été impliqué par ses pairs dans l'appel d'offres, il faut "avoir une attitude extrêmement ferme. Je sais que Vincent Labrune (le nouveau président de la LFP, ndlr) a cette idée-là. On est dans notre droit. Le football peut paraître floué. Ce n'est pas l'intérêt de Mediapro d'enfreindre un règlement d'appel d'offres de droits TV très strict. Je n'ai pas participé de très près à cet appel d'offres, j'avais participé à tous les précédents, mais celui-là, on m'a rappelé à la fin… La règle, c'est que quand vous êtes en défaut de paiement, vous perdez la propriété des droits. Eux-mêmes, ils creusent leur tombe", prévient-il.
Mediapro veut geler sa dette !
Dans le même temps, le journal satirique Le Canard Enchaîné, à paraître ce mercredi, explique que dès le 29 septembre, la société sino-espagnole a engagé le 29 septembre une procédure de médiation auprès du président du tribunal de commerce de Nanterre avec pour but de geler la dette de 172 M€. Une procédure dont Vincent Labrune aurait pris connaissance et qu'il souhaiterait accepter pour rééchelonner le paiement attendu... Cependant, selon L'Equipe, la LFP aurait bel et bien refusé de négocier avec Mediapro.
Aulas, lui, est partisan de la ligne dure. "Il faut qu'ils payent, et s'ils ne payent pas, il y aura des négociations avec d'autres." Pour les autres en question, le président lyonnais imagine plutôt de nouveaux acteurs, comme Free, Amazon, Alibaba ou Netflix plutôt que Canal Plus ou BeIN Sports. "L'idée que je veux défendre, c'est qu'il faut un Spotify du foot ou un Deezer du foot, il faut une offre unique avec un prix attractif et que le public n'ait plus à se poser la question sur quelle chaîne est le match", conclut Aulas. Les prochaines semaines s'annoncent dans tous les cas très importantes pour l'avenir du football professionnel français.
Recruté en provenance de Rennes par Watford au Mercato l'été dernier contre un chèque de 30M€, Ismaïla Sarr (ex SRFC et FC Metz) n'avait pu empêcher la relégation des Hornets de Premier League en Championship.
Un temps ciblé par Manchester United, l'ancien joueur du Stade Rennais aurait trouvé un nouveau point de chute en cette fin de marché des transferts en Angleterre !
Auteur de 5 buts et 6 passes décisives (dont un doublé face à Liverpool FC) avec Watford lors de la saison 2019/2020, l'ailier droit international sénégalais (22 sélections / 3 buts), passé par Rennes, serait plus que jamais sur le départ sur ce Mercato.
D'après les médias anglais, Ismaïla Sarr (22 ans) se dirigerait vers Crystal Palace, actuel 12ème de Premier League, qui aurait transmis une offre de transfert de 35M€ aux Hornets.
Affaire à suivre donc pour le natif de Saint-Louis au Sénégal qui s'était révélé au FC Metz en Ligue 1 avant d'exploser ensuite sous le maillot du Stade Rennais où il aura inscrit un total de 18 buts et 16 passes décisives en 76 matchs entre 2017 et 2019.
Crystal Palace, une belle option pour Ismaïla Sarr ?
Combien ont dépensé les clubs bretons pour construire leur équipe ?
Selon l’Observatoire du Football, le Stade Rennais a déboursé le plus d’argent devant Lorient, Nantes puis Brest.
Sans grande surprise, c’est le Stade Rennais qui, en 2020, est le club breton à avoir dépensé le plus d’argent pour composer son effectif. Les Rouge et Noir figurent en 6e position des équipes de Ligue 1 à ce classement avec une somme estimée à 123 millions d’€ selon les chiffres avancés par l’Observatoire du Football du CIES (Centre international d’étude du sport).
Derrière, le promu lorientais pointe à une étonnante 11e place et 41 millions d’€. Une somme boostée notamment par les transferts des deux attaquants merlus : Adrian Grbic (10 millions d’€) et Terem Moffi (8 millions d’€). Les Morbihannais devancent le FC Nantes (13e) avec 37 millions d’€. Enfin, le Stade Brestois ferme la marche des clubs bretons. 24 millions d’€ ont été dépensés par les Ty Zefs pour leur équipe, soit la 18e équipe de Ligue 1. Au delà de ce classement, les
Le classement des sommes dépensées par les clubs français pour leur équipe
1. Paris-Saint-Germain : 888 millions d'€
2. AS Monaco : 358 millions d'€
3. Olympique de Marseille : 194 millions d'€
4. Olympique Lyonnais : 172 millions d'€
5. Lille OSC : 133 millions d'€
6. Stade Rennais : 123 millions d'€
7. OGC Nice : 115 millions d'€
8. Girondins de Bordeaux : 61 millions d'€
9. Montpellier HSC : 51 millions d'€
10. Stade de Reims : 44 millions d'€
11. FC Lorient : 41 millions d'€
12. AS Saint-Étienne : 38 millions d'€
13. FC Nantes : 37 millions d'€
14. RC Lens : 32 millions d'€
15. RC Strasbourg : 31 millions d'€
16. FC Metz : 29 millions d'€
17. Angers SCO : 25 millions d'€
18. Stade Brestois : 24 millions d'€
19. Dijon FCO : 23 millions d'€
20. Nîmes Olympique : 20 millions d'€
Après avoir célébré la victoire sur Nantes, en février 2020, avec 700 pots de crème desserts, les employés d’un supermarché de Cleunay, à Rennes, récidivent, ce lundi 12 octobre, pour saluer la première place du Stade Rennais en Ligue 1.
Ils ont remis ça. Les employés du supermarché Leclerc de Cleunay, à Rennes, ont redécoré une de leur tête de gondole du rayon frais aux couleurs du Stade Rennais, pour célébrer le bon début de saison des Rouge et Noir, premier du classement de Ligue 1, après six journées.
Un clin d’œil réalisé en pots de crème dessert, ce lundi matin 12 octobre, par deux employés, dont le chef de rayon Jérémie Béchu, qui a partagé la photo. 700 pots et une heure de travail, ont été nécessaires pour réaliser cette petite fresque éphémère.
En février dernier, pour la victoire face à Nantes
Jérémie et son collègue n’en sont pas à leur premier coup. Après la victoire à l’arraché du Stade Rennais face au FC Nantes, vendredi 31 janvier, ils avaient décidé de marquer le coup, le lundi suivant, en affichant le score 3-2, à l’aide, déjà, de pots de crème dessert, et aux couleurs du Stade Rennais.

De quoi répondre aux employés du Leclerc Pontchâteau, en Loire-Atlantique, qui avaient eux aussi réalisé, quelques jours plus tôt, une tête de gondole aux couleurs du FC Nantes.

Interrogé par Radio Roazhon dimanche soir, l’agent de Daniele Rugani (26 ans) a apporté une précision d’importance sur la suite de la carrière du nouveau défenseur du Stade Rennais.
Daniele Rugani est l’élu pour entrer dans la rotation de Julie Stéphan en défense centrale. Après des semaines de recherches intensive, le Stade Rennais a finalement mis le grappin sur l’oiseau rare, qui pourrait donc être le défenseur central italien. Barré à la Juventus Turin par la forte concurrence, le stoppeur de 26 ans veut se relancer en Bretagne, où il ne compte d’ailleurs pas forcément s’imaginer sur le court terme.
"On n'a jamais fait de demande d'un prêt seulement pour un an. On pensait même qu'il y allait avoir une option d'achat. Si tout se passe bien, pourquoi ne pas rester un an de plus. C'est le début d'un chemin commun, assure David Torchia sur les ondes de Radio Roazhon. La discussion entre le coach et Daniele a porté sur les différences entre les deux championnats et la façon de défendre. Il a eu un avis très positif sur JS et Florian Maurice qu'il connaît depuis qu'il a 15-16 ans."