Le Roazhon Park a été préselectionné par la Fédération française de football (FFF) ce mardi 22 mars, pour accueillir des matchs de l'Euro féminin de football 2025. Encore faut-il que la candidature de la France soit retenue. Rennes avait déjà accueilli la Coupe du monde féminine de football en 2019.

Rennes pourrait retrouver un événement majeur du football féminin en 2025. Le Roazhon Park a été préselectionné, ce mardi 22 mars, pour accueillir des matchs de l'Euro féminin de football 2025. La Fédération française de football (FFF) a annoncé douze villes retenues. "La FFF désignera les dix villes hôtes définitivement retenues en juin prochain, à la suite de l’instruction générale des différents dossiers de candidature que l’UEFA réalisera en avril", explique la fédération dans un communiqué.
La ville de Rennes avait déjà reçu en 2019 des matchs de la Coupe du monde féminine de football, jusqu'aux quarts de finale. Pour recevoir l'Euro 2025, il faut que la candidature de la France soit retenue. Les dossiers de candidatures seront déposés le 12 octobre 2022 et la désignation est attendue pour décembre 2022. La Pologne a déjà officialisé sa canidature, tout comme plusieurs pays scandinaves (Danemark, Norvège, Finlande et Suède) réunis dans une candidature commune.
Avec Rennes, les villes de Grenoble, Le Havre, Lens, Lyon, Metz, Nantes, Nice, Paris, Reims, Troyes et Valenciennes sont également préselectionnées. La FFF souligne dans son communiqué "la qualité remarquable des dossiers présentés par les villes hôtes candidates à l’organisation de cette épreuve majeure du football féminin."
Il était depuis de longues années un pilier de l'organigramme du Stade Rennais. Arrivé en 2006, Karim Houari quitte le Stade Rennais à la fin du mois de mars. Compétent, discret et apprécié des supporters, il s'en va pour un nouveau projet professionnel.

Il aura connu cinq présidents différents, neuf entraîneurs, et siégé au comité de direction du Stade Rennais pendant plus de quinze ans. Quinze années au service du Stade Rennais, qui prennent fin cette semaine. Confirmant une information de TV Rennes, Karim Houari a bien vécu son dernier match au Roazhon Park dans son rôle de stadium manager dimanche dernier face à Metz.
Un rôle large, qui l'a vu s'occuper des relations avec les supporters - il est d'ailleurs très apprécié des membres historiques du RCK, certains regrettant déjà son départ - mais aussi des différentes infrastructures du club (Roazhon Park, centre d'entraînement, siège administratif).
Un nouveau projet professionnel ?
Il était d'ailleurs la figure de proue du club dans le compliqué dossier de la "Piverdière 2", l'extension du centre d'entraînement, qui crée des tensions dans l'équipe municipale à Rennes et dans les couloirs de la Piverdière.
Ancien joueur de basket de haut niveau à l'Aurore de Vitré, puis assistant coach, il s'était reconverti en parallèle de sa carrière sportive. Karim Houari est notamment titulaire d'un DESS management du sport et d'une maîtrise en droit des affaires.
Depuis près de neuf mois, l’église Saint-Pierre de Trévérien (Ille-et-Vilaine) connaît des travaux de restauration, financés par l’enfant du pays, François Pinault. C’est après une visite de l’église avec son frère Henri, au mois de mai 2021, que l’homme d’affaires a envisagé de contribuer à la restauration du lieu de culte, note le maire, Vincent Melcion.

Par l’intermédiaire d’un chargé d’affaires, il a sollicité l’élu et le représentant de la paroisse Louis Régeard pour réaliser un inventaire des besoins afin de mener à bien la restauration du bâtiment datant du XIXe siècle.Sur la base de nos propositions, François Pinault en a validé une grande partie, qui a été ensuite approuvée par le conseil municipal.
La première réalisation a été la création d’un nouveau calvaire, à la place de l’ancien situé à l’entrée de l’église. Une croix en bois a été créée intégralement, à laquelle s’est ajoutée une statue du Christ provenant de l’ancienne paroisse de Meillac.
Après le calvaire, les joints de mur de soutènement au bord de la rue des Forges ont été repris.
À l’intérieur du bâtiment religieux, le tableau du XIXe siècle du retable sud, représentant le Christ Sauveur, a aussi été restauré. Courant décembre, l’ensemble de l’électricité a été mis en conformité, ainsi que le tableau électrique et la sortie de secours. L’ensemble des bancs de l’église a été remis à neuf, récupérant leur teinte d’origine. En ce début d’année, c’est au tour des lustres de retrouver leur éclat.
Actuellement, les travaux concernent les transepts de l’église. Ils comprennent la reprise de maçonnerie, ainsi que la réalisation de la peinture intérieure. Puis s’enchaînera la réfection de l’escalier du clocher.
François Pinault propose en projet la réalisation d’un chemin de croix, créé par un artiste de son choix, qui devra ensuite être approuvé par le conseil municipal.
En guerre contre les IPTV et les sites de streaming illégaux qui concurrencent les chaînes ayant les droits de diffusion de la Ligue 1 et de la Ligue 2, la LFP se congratule d’avoir accompli « une étape essentielle dans la lutte contre le piratage » , selon le communiqué publié sur le site de la Ligue. En effet, ce mercredi, l’instance organisatrice des plus hautes compétitions du foot en France se félicite « de la décision rendue le 17 mars dernier par le président du tribunal judiciaire de Paris ordonnant le blocage par les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) français de l'accès à des services IPTV pirates » .

De plus, grâce à cette décision, l’ARCOM pourra demander le blocage dans de meilleurs délais des sites diffusant la Ligue 1 et la Ligue 2 de manière frauduleuse. HADOPI estimait en 2020 que le nombre d’utilisateurs d’IPTV en France s’élevait à 3,4 millions de personnes, pour une perte d’un milliard d’euros pour l’ensemble des groupes audiovisuels.
Bientôt plus le choix que de souscrire à un abonnement à Amazon pour regarder l’équipe du siècle : le Stade rennais.
Coup dur pour le Stade Rennais : son gardien Alfred Gomis s'est blessé à Lyon dimanche dernier. Il souffre d'une fracture du doigt. Le portier des Rouge et Noir est absent pour huit à dix semaines. Dogan Alemdar devrait le suppléer dès ce jeudi soir face à Leicester.

Alors que le Stade Rennais s'apprête à affronter Leicester ce jeudi soir en 1/8e de finale retour de Ligue Conférence, le club vient de perdre sur blessure son gardien titulaire. Selon les informations de France Bleu Armorique, le Sénégalais Alfred Gomis s'est fracturé la main gauche à Lyon dimanche dernier. Il devrait être absent huit à dix semaines, ce qui signifie qu'il pourrait ne plus jouer d'ici la fin de saison.
En son absence, c'est le jeune gardien turc Doğan Alemdar qui devrait garder les cages rennaises, et ce dès ce jeudi soir face à Leicester. Romain Salin est lui toujours indisponible pour blessure.
Titulaire depuis onze matchs, l’ex-Angevin Baptiste Santamaria s’est imposé en puissance dans le milieu pourtant techniquement exigeant de Genesio.

Arrivé cet été en provenance de Fribourg, puis devancé par Jonas Martin dans la hiérarchie, Baptiste Santamaria a su profiter des blessures de Tait et Majer (adducteurs) pour faire sa place. Et, aujourd’hui, il fait figure de patron des tâches obscures au cœur du jeu.
« Je me sens bien, j’ai des automatismes avec les partenaires, je suis vraiment content. En plus, on a les résultats qui suivent », confiait-il après le succès contre Angers (2-0, 6 mars).
Le pourquoi de ce renouveau ? « J’ai besoin de compétition, j’ai besoin d’enchaîner pour être bien. J’ai cette opportunité-là, aujourd’hui. J’enchaîne, donc à moi de continuer à être performant », poursuivait-il. Et ce, alors que ses apparitions étaient plutôt anonymes jusqu’alors. L’ex-acteur de Bundesliga (30 matchs, 1 but, 2 passes en 2020/21) n’avait pas encore justifié les 14 M€ posés par la direction rennaise pour s’offrir ses services.
Devenu inamovible
Depuis le 2 janvier, Santamaria est titulaire. Soit onze matchs de rang. Et son abattage pour le collectif est réel et son implication se traduit aussi offensivement. Son pressing sur le quatrième but à Montpellier (4-2) est remarquable d’abnégation. Son but, dimanche à Lyon (4-2), montre à quel point il a pris confiance.
« J’ai bien aimé, dans ce domaine-là, en faisant des choses très simples », avouait, après Angers, Bruno Genesio, interrogé sur le choix d’utiliser aussi des récupérateurs pour dépanner comme créateur, par la force des remises en forme de Tait et Majer.
Les retours de deux éléments à la base du jeu offensif rennais ne semblent pas remettre en cause le côté désormais inamovible de Santamaria. Sa douzième titularisation de suite est acquise, jeudi, en 8e de finale retour de Ligue Europa Conférence face à Leicester.
Sous contrat jusqu’en 2025, il possède également cette carte dans son jeu pour s’imposer face à Jonas Martin, lequel sait déjà que son avenir s’écrit loin de Rennes, à l’issue de son bail expirant le 30 juin.
Le nouveau phénomène du Stade rennais n'est ni un attaquant ni un milieu de terrain : Warmed Omari, 21 ans, est défenseur central. À l'inverse des récentes pépites Ousmane Dembélé ou Eduardo Camavinga, le joueur né à Mayotte a pris son temps avant de s'imposer sur les terrains de Ligue 1. Si la confiance de Bruno Genesio et de Florian Maurice a été capitale dans son ascension récente, Omari a dû digérer un bac+2 en parallèle de sa formation et surtout apprendre à se canaliser.

À le voir quitter le Roazhon Park dans son survêtement et avec un léger sourire dévoilant son appareil dentaire, Warmed Omari passerait presque pour un pensionnaire du centre de formation venu rêver devant le match des grands. Mais c'est bien lui que les éducateurs peuvent désormais ériger en modèle de réussite entre les murs de l'ETP Odorico, où les potentielles pépites de demain façonnées par le Stade rennais prennent leurs quartiers durant leurs années au lycée. Dimanche dernier, à quelques mètres à peine de ces locaux vieillots collés à l'enceinte bretonne, Omari s'est faufilé à travers la grille à pied, checkant au passage deux ou trois supporters pendant que ses coéquipiers rennais défilaient à bord de leurs bolides après le succès rennais contre Angers. Le défenseur de 21 ans n'est pourtant plus sur les bancs de l'école ni au stade des fantasmes. Inconnu du grand public l'été dernier et titulaire pour la première fois en Ligue 1 le 12 septembre (une défaite contre Reims), Omari s'est rapidement imposé comme une évidence, au point de passer devant Loïc Badé, défenseur le plus cher de l'histoire du club breton (17 millions d'euros), dans les plans de Bruno Genesio. « Warmed n'a pas besoin de moi pour progresser, souriait son compère de charnière Nayef Aguerd le week-end dernier en zone mixte. Il grandit match après match, et je suis très content pour lui. J'essaye juste de l'aider, et lui aussi m'aide parfois. » Une ascension aussi remarquable que sa patience, rare et exemplaire à une époque marquée par une jeunesse pressée et les records de précocité.
« Il voit des choses que d'autres défenseurs ne voient pas. »
Romain Ferrier, son formateur à Rennes
Omari et fame, un mariage tardif
Le parcours de Warmed Omari ressemble à celui d'une ribambelle de footballeurs en herbe : des premiers contacts avec le ballon dans la région de Dijon, où il débarque enfant, puis à la TA Rennes, avant de passer aux choses sérieuses en rejoignant le pôle espoirs de Ploufragan et le Stade rennais en parallèle. Chez les jeunes, le défenseur répète ses gammes au SRFC au sein d'une génération 2000 prometteuse, dont fait partie Sofiane Diop, sans que personne ne fasse de lui un futur crack en puissance. Le gamin a pourtant des qualités techniques « au-dessus de la moyenne » et « une très bonne lecture du jeu » , mais n'est pas non plus de la trempe d'Ousmane Dembélé ou Eduardo Camavinga. « Je pense que ça l'a protégé de ne pas être exposé trop rapidement, ça peut brûler des ailes. Il a besoin de temps, de comprendre. Attention, le potentiel était là, mais de là à dire qu'il allait atteindre ce niveau... expose Romain Ferrier, qui l'a connu pendant sa formation à Rennes. Il prouve aux jeunes joueurs que ce n'est pas parce qu'on n'arrive pas en Ligue 1 très tôt qu'on n'est pas au niveau. »
La preuve par 28, comme le nombre de matchs disputés par Omari avec les pros cette saison. Derrière une certaine nonchalance sur le terrain, le joueur né à Mayotte crève l'écran depuis quelques mois. Dur sur l'homme, élégant et capable de trouver des passes bluffantes pour faire avancer le jeu, Omari a une palette élargie et les qualités d'un défenseur central des années 2020. Sa prestation le mois dernier au Parc des Princes, où il a contenu Kylian Mbappé de manière remarquable, est un modèle du genre. « Il aime le duel, il n'a pas peur et malgré sa morphologie, il est quand même bien dessiné si vous le voyez torse nu » , juge Ferrier. Le coach aujourd'hui à Bordeaux était encore en Bretagne la saison dernière, quand Omari regardait son pote Camavinga des tribunes du Roazhon Park et poursuivait sa progression en National 3 avec la réserve. « On l'a installé au milieu de terrain pour sa dernière année de formation, en 6 ou en 8, pour le développer athlétiquement et améliorer sa réflexion sur le jeu. Il était question de le sortir de sa zone de confort, explique Ferrier. Il voit des choses que d'autres défenseurs ne voient pas. Il y a l'idée que les défenseurs centraux sont les premiers meneurs de jeu et quand on voit comment il fait avancer l'équipe aujourd'hui... »
« Warmed a encore des choses à faire à Rennes, l'idée n'est pas de partir dans un an. »
Un membre de son entourage
Omari les a tuer
Sa carrière aurait pu cependant ne pas décoller, ou tout du moins prendre un tournant moins glorieux. Au-delà des aspects technique et tactique, Omari a dû se battre avec ses démons, ou plutôt son mental. Dans ses jeunes années, le défenseur était du genre très nerveux sur le rectangle vert, à l'entraînement comme en match, ce qui lui a valu une convocation à la commission de discipline lors de ses années passées à l'US Saint-Méen en U11 et U13 (Stade rennais online) et quelques tours dans le bureau de Landry Chauvin, directeur de l'Académie des Rouge et Noir de 2015 à 2019. « Il ne supporte pas l'injustice, et pour lui, c'était une zone de doute. Il pouvait sortir d'un match ou avoir une réaction virulente, agressive, avec des mots ou des gestes, image Ferrier. Même lors des séances, ça lui est arrivé d'en venir aux mains avec des coéquipiers. Là-dessus, il a vraiment avancé et il a eu l'avantage d'être bien entouré. » Ses agents, tombés sous le charme du joueur lors d'un match de Youth League en octobre 2019, ont ainsi mis en place un programme pour l'aider à se canaliser sur les terrains. Résultat : Omari n'a pas fait énormément de vagues depuis son arrivée chez les grands (5 cartons jaunes), même si le naturel peut parfois revenir au galop, comme à Montpellier le mois dernier quand il s'est frotté à Elye Wahi.
Rien n'a jamais été gagné d'avance pour celui qui vit toujours avec sa famille dans la région rennaise et qui avait eu la surprise de se voir proposer un premier contrat professionnel d'un an plus deux en option à l'été 2020 après l'obtention d'un BTS gestion et unités commerciales. Une question de mauvais comportements ? Une histoire de quelques retards à l'entraînement ? Rien de tout ça, selon Romain Ferrier : « À 20 ans, il avait toujours un double parcours ! Il y avait encore quelques fragilités, il fallait lui donner du temps, le club voulait aussi lui mettre une carotte au bout pour qu'il comprenne certaines choses. Pendant un an, il allait pouvoir ne penser qu'au foot, et on voulait voir ce que ça allait donner. » Ils ont vu, l'option a été levée, et le 30 décembre dernier, Omari a déjà prolongé son bail à Rennes jusqu'en 2026. Le défenseur qui s'est fait draguer par les Comores pour disputer la dernière CAN n'est plus un inconnu, c'est une promesse sur laquelle plusieurs clubs européens gardent désormais un œil. « Warmed a encore des choses à faire ici, balaye-t-on dans son entourage. L'idée n'est pas de partir dans un an, mais de jouer beaucoup avec matchs avec Rennes. » Le prochain au calendrier : Lyon, ce dimanche, dans l'ancien jardin de son coach, où une belle prestation devrait lui permettre encore un peu plus de ne plus être confondu avec un petit gars du centre de formation.
Lovro Majer fait l'unanimité au Stade Rennais depuis son arrivée et s'est déjà hissé parmi les meilleurs milieux du championnat.

Certains ont besoin d'être omniprésents sur un terrain de football pour effectuer un grand match, ce n'est pas le cas de Lovro Majer. S'il semble être plus qu'en jambes depuis sa signature au Stade Rennais, le joueur débarqué du Dynamo Zagreb était réputé pour ne pas être quelqu'un qui aime avaler les kilomètres lorsqu'il n'était encore qu'un adolescent. Dans le cadre d'un reportage, Prolongation est allé à la rencontre de ses proches et notamment de sa maman, Antonija Malec.
"Je n’ai jamais dit à Lovro qu’il était bon si ce n’était pas vrai. Je ne lui ai jamais dit des choses fausses. Il m’a dit une fois, quand il était vexé : « Vous êtes les seuls parents qui ne me soutiennent pas. » Par exemple, quand il fait un mauvais match, je lui dis qu’il a fait un mauvais match. Et il ne veut pas entendre ça (rires) ! Après les matchs, on échange et je lui dis la vérité ! Avant, Lovro n’aimait pas entendre ça. Mais au fil du temps, il a commencé à accepter que parfois, c’était bien ou pas bien. Il sait maintenant s’il a été bon, comment il aurait pu faire pour être meilleur." a-t-elle tout d'abord confié avant de revenir sur un événement qui l'a marqué sur le jeune Rennais.
"Lovro pense différent des autres joueurs. Beaucoup disaient que Lovro ne courait pas assez. Je le lui avais dit, quand il avait douze ans. Il m’avait répondu : « Je ne suis pas stupide, je sais où le ballon sera ». Il voit les choses que les autres joueurs ne voient pas. Il n’est pas le plus rapide, pas le plus fort. Il joue avec sa tête." a conclu la maman du génie croate dans des propos rapportés par Ouest-France.
Del Arte, enseigne de restauration italienne, poursuit sa dynamique de développement et ouvre un nouvel établissement franchisé route de Lorient, à Rennes,

Enseigne du Groupe le Duff, Del Arte compte 209 restaurants, installés dans plus de 194 villes. La franchise célèbre cette année ses vingt ans. Près de 90 % de ses établissements sont aujourd’hui opérés par des franchisés.
À Rennes, le troisième restaurant du groupe ouvrira mercredi 9 mars 2022, route de Lorient. Sous la direction de Laurent Strina qui a, lui aussi, décidé de rejoindre le réseau de franchisés Del Arte.
Après avoir rejoint le Groupe Le Duff en 1991 au sein de ses restaurants puis au siège social de l’enseigne Brioche Dorée, il devient directeur des opérations succursales Del Arte, entre 2011 et 2017. Séduit par le principe de franchise et par la culture Del Arte, il reprend le restaurant de Pacé en juillet 2017 puis celui de Saint-Grégoire en septembre 2019.
163 places assises et une terrasse
Le restaurant de la route de Lorient disposera de 163 places assises en salle et d’une terrasse de soixante-dix-huit places. Pour cette ouverture, Laurent Strina a fait évoluer des collaborateurs de ses deux premiers restaurants et a recruté et formé au global une équipe de plus de vingt collaborateurs.
Le digital sera également mis à l’honneur avec une possibilité de commander en Click & Collect ou d’être livré avec Uber Eats. « Ce qui nous anime aujourd’hui, c’est de partager, à chaque moment de la journée, avec nos clients, l’authenticité et le plaisir que nous prenons dans cette aventure. Del Arte nous a accompagnés et soutenus dès le début de cette nouvelle vie. Malgré un contexte difficile, nous sommes confiants et avons les clés en mains pour faire de cette ouverture un véritable succès », précise Laurent Strina.
Les hectares supplémentaires visés par le Stade rennais ravivent l’opposition à l’artificialisation des sols de la Prévalaye. Entre ces deux feux, la ville de Rennes, propriétaire des terrains, va devoir trancher.

La position n’est pas très confortable. D’un côté, le Stade rennais, club de football du milliardaire breton François Pinault, veut étendre son centre d’entraînement à côté du stade. De l’autre, des citoyens portent le rêve de développer la vocation agricole du site et de préserver, aux portes de la ville, des espaces riches en biodiversité. Au milieu, les élus rennais ménagent la chèvre et le chou.
Le Stade rennais semblait s’être résolu à une extension de 3,5 hectares à la Piverdière. Les expulsions des « papys jardiniers » commençaient à tomber. Les opposants au projet soupçonnaient bien le club de lorgner sur des parcelles supplémentaires. Mais l’information avait été démentie par des élus à l’automne dernier. Ils s’étonnaient aussi que le permis de construire tardait à être déposé. Et pour cause : le Stade rennais a finalement besoin de 2,6 hectares supplémentaires à la Piverdière, a-t-il annoncé lors de la 11e réunion du comité de gestion de la Prévalaye. Alors que le centre d’entraînement se compose aujourd’hui de sept terrains répartis sur douze hectares, le club envisage désormais un total de 10 terrains sur 18 hectares.
Du côté de la municipalité, la gêne est palpable. « La Ville de Rennes est attachée à ce que le Stade rennais puisse rester à Rennes, à proximité du stade et de ses supporters, sur le site du centre d‘entraînement actuel, que le club occupe depuis 20 ans », répond Didier Chapellon, adjoint à la biodiversité et président du comité de gestion. ?« Nous avons, depuis l’origine, demandé au club de définir un projet sobre et compact, respectueux du site naturel (…)». Est-il opposé à la nouvelle version ? L’élu temporise. « Nous attendons que le Stade rennais termine ses études et présente un projet définitif ». Contacté, le stade rennais n’a pas répondu à nos sollicitations.
Le pied dans la porte
Ce revirement n’a pas du tout convaincu le collectif de défense de la Prévalaye. « Leur besoin en terrain devient trop grand à nos yeux. Ils veulent faire une nouvelle entrée esthétique, un parking, une bande d’échauffement et des zones d’entraînement pour les gardiens de but, ce que nous jugeons secondaire. Ils veulent grignoter l’espace avec comme argument la concurrence entre les grands clubs français » pointe Yoann, membre du collectif.
Justification d’autant moins recevable à ses yeux que la parcelle visée est stratégique. « C’est une position centrale, ouverte sur la route, et qui encerclerait un projet de permaculture. Avoir des zones artificialisées autour va diminuer la biodiversité générale.
Le stade veut prendre un bout de parcelle avec l’argument que celui-ci serait pollué. Mais à terme, s’ils mettent le pied dans la porte, ils peuvent vouloir s’étaler encore. Si nous voulons une cohérence au niveau agricole, un projet fort, compact et sur le long terme, nous avons besoin de garder ce terrain, pas de scinder la parcelle avec des terrains privatisés » poursuit Yoann.
Entre consensus et aspirations irréconciliables
Sur les réseaux sociaux, Mathieu Theurier, ancien candidat écologiste à la mairie rallié à Nathalie Appéré, a lui aussi regretté le revirement de situation. « Un consensus semblait pouvoir se dégager pour le futur centre d‘entraînement de la Piverdière. Oui, il est possible de concilier sport, agriculture et nature sur ce site. Mais le stade rennais est revenu en arrière avec un nouveau dimensionnement de son projet qui rompt avec le travail commun mené jusque-là. C’est regrettable. Heureusement, il est encore temps de revenir à ce qui faisait consensus. Le dialogue doit continuer en ce sens ».
L’opposition, via la macroniste Carole Gandon, n’a pas manqué de tirer à boulet rouge sur les « incohérences de la majorité ». « Céder 2,6 ha de plus reviendrait à sacrifier de manière irrémédiable 6 hectares d’un patrimoine naturel inestimable et commettre une grave erreur car d’ici quelques années, il y a fort à parier que le club se sentira de nouveau à l’étroit » a réagi la présidente de Révéler Rennes. Face à des « aspirations irréconciliables sur un même lieu », la marcheuse plaide pour « chercher un espace d’environ 30 hectares pour le stade rennais, à la hauteur de sa notoriété européenne en tant que centre de formation, pour permettre à cet acteur sportif et économique de se développer ».
Le permis à l’étude pour la rentrée
Mais pour la majorité, il n’en est pas question. « Déplacer le centre d’entraînement à l’extérieur de la ville, en artificialisant 30 ou 40 hectares de terres naturelles ou agricoles, serait un non-sens écologique. Nous avons la volonté d’augmenter la place de la nature en ville, et de ne pas « exporter » nos projets à l’extérieur, dans un objectif de sobriété foncière » répond Didier Chapellon. Désormais, le club devrait déposer le permis de construire de son projet en septembre 2022. Pour le collectif de la Prévalaye, qui lance régulièrement des cultures sauvages et cultive un « jardin à défendre », c’est « un an de gagné ». Mais pour que le projet sorte de terre, encore faut-il convaincre définitivement la Ville de Rennes, toujours propriétaire des terrains.